La direction explique que des « précautions d’hygiène très strictes sont prises » car il pourrait s’agir d’une Entérobactérie Productrice de Carbapénémases (EPC : bactéries détruisent les antibiotiques et entrainent une impasse thérapeutique).
Ainsi, 32 patients « contacts », c'est-à-dire hospitalisés pendant la même période que le patient éventuellement contaminé, sont regroupés dans le service médecine. « Pour le moment il s’agit d’une suspicion, des analyses sont en cours. Les résultats sont attendus jeudi », précise à la radio Alpes 1, le directeur du CHICAS, Richard Dalmasso.
« Ces patients, ainsi que leur entourage, ont bénéficié d’une information sur la situation. 12 patients contacts sont sortis à domicile. Pour ceux-ci, en l’attente de résultat du Centre national de référence, aucune précaution particulière ne s’impose », explique la direction de l’hôpital dans un communiqué de presse.
Pour éviter toute transmission avec d’autres patients, « une surveillance particulière » est donc en place, comme ce fut le cas en février dernier. Un patient en fin de vie, âgé de 66 ans et infecté par une EPC (Serratia Marcescens) était décédé. Plusieurs dizaines de patients avaient été placés en quarantaine durant trois semaines.
Les précautions seront levées si la présence de cette résistance n’est pas confirmée. « Le niveau de résistance des bactéries identifiées sur l’hôpital de Gap est identique à ceux observés sur les hôpitaux français », indique le CHICAS.