Concernant le déficit de gestion (211 000 euros), le syndicat mixte se retourne vers les communes avec une aide exceptionnelle à hauteur de 90 % de cette somme, soit près de 189 900 euros. « Ce sera réparti au prorata du potentiel financier de chaque commune et du nombre de kilomètres de piste », explique Jean-Louis Poncet au micro Alpes 1. Mais selon le conseiller général, des solutions doivent être trouvées à l’horizon de deux à trois ans : « pendant ce délai, les communes doivent pallier au déficit mais aussi les stations, les remontées mécaniques, les socioprofessionnels ». C’est donc un vaste élan de solidarité financière que propose aujourd’hui Jean-Louis Poncet.
Pour l’élu, la fermeture de stations est inenvisageable : « Ils doivent continuer à tourner coûte que coûte. Nous avons déjà été restructuré avec la fermeture de Ristolas, Château-Ville-Vieille ». Quant à la question : et si un privé reprenait les remontées mécaniques ? « Je vois mal un privé arriver aujourd’hui avec 211 000 euros de déficit. Mais si un jour un privé veut, oui, il prendra la totalité des remontées avec un cahier des charges bien établi ».