Votre ville : VEYNES | Changer de ville

Hautes-Alpes : JL Poncet réfléchit à une solidarité financière pour le Queyras

Alors que les stations villages sont sous le coup de 211 00 euros de déficit et que des solutions sont envisagées, le conseiller général d’Aiguilles réfléchit à une solidarité financière des socioprofessionnels

Hautes-Alpes - « Fermer les stations de ski du Queyras, on ne veut pas l’entendre » : message fort passé par Jean-Louis Poncet, conseiller général d’Aiguilles alors que les stations villages du Queyras enregistrent un déficit de gestion de 211 000 euros et une ligne de trésorerie de 400 000 euros. « La ligne de trésorerie, c’est un phénomène récurrent en attendant la rentrée d’argent des forfaits, a tenu à rassurer au micro Alpes 1 l’élu. La régie a besoin de fonctionner, et chaque année elle demande une avance, comme le fait n’importe quelle entreprise », explique Jean-Louis Poncet. Mais il se veut rassurant : sur les 3,7 millions de chiffres d’affaires, les « 400 000 euros y seront ».

Concernant le déficit de gestion (211 000 euros), le syndicat mixte se retourne vers les communes avec une aide exceptionnelle à hauteur de 90 % de cette somme, soit près de 189 900 euros. « Ce sera réparti au prorata du potentiel financier de chaque commune et du nombre de kilomètres de piste », explique Jean-Louis Poncet au micro Alpes 1. Mais selon le conseiller général, des solutions doivent être trouvées à l’horizon de deux à trois ans : « pendant ce délai, les communes doivent pallier au déficit mais aussi les stations, les remontées mécaniques, les socioprofessionnels ». C’est donc un vaste élan de solidarité financière que propose aujourd’hui Jean-Louis Poncet.

Pour l’élu, la fermeture de stations est inenvisageable : « Ils doivent continuer à tourner coûte que coûte. Nous avons déjà été restructuré avec la fermeture de Ristolas, Château-Ville-Vieille ». Quant à la question : et si un privé reprenait les remontées mécaniques ? « Je vois mal un privé arriver aujourd’hui avec 211 000 euros de déficit. Mais si un jour un privé veut, oui, il prendra la totalité des remontées avec un cahier des charges bien établi ».