Dans un communiqué de presse, la municipalité affirme que l’équipement, inauguré en 2012, "n’est en aucun cas une patinoire vieillissante" et demeure parfaitement adapté aux besoins locaux.
Avec une capacité de 3000 places, l’Alp’Arena, antre des Rapaces de Gap, se situe au 8ᵉ rang des patinoires de la Ligue Magnus. La Ville souligne que cette jauge reste comparable à celles de Bordeaux, Rouen ou Amiens, malgré des écarts importants de population et de moyens financiers.
Le maire de Gap, Roger Didier, rappelle également que les capacités financières de la commune au moment de la construction n’étaient pas celles d’aujourd’hui, et juge peu pertinente la comparaison avec la patinoire de Fribourg, dont le coût s’est élevé à près de 95 millions d’euros.
La municipalité indique par ailleurs avoir investi récemment dans la piste extérieure, avec l’installation de nouvelles barrières et le remplacement d’un groupe froid, afin d’en permettre un usage ludique tout au long de l’année et de dégager davantage de créneaux pour les clubs sportifs locaux. Une réflexion est également engagée sur une éventuelle couverture de cette piste.
À plus long terme, la Ville de Gap ne ferme pas la porte à l’étude d’un équipement plus important, notamment en lien avec la perspective des Jeux olympiques d’hiver de 2030. Malgré l’exclusion des épreuves de glace hors du cluster niçois, Roger Didier réaffirme sa proposition d’une patinoire pérenne de 10 000 places, polyvalente et susceptible d’accueillir de grands événements, la commune se disant prête à y contribuer financièrement "dans une certaine mesure".
