- Hautes-Alpes -
Les citoyens des États-Unis sont appelés aux urnes pour élire la nouvelle ou le nouveau Président, entre la candidate démocrate Kamala Harris, première vice-présidente, et le candidat républicain, ex-président, Donald Trump. Les résultats devraient être connus durant la journée de mercredi. Traditionnellement, c’est l’agence Associated press qui proclame le résultat définitif dès lors qu’elle estime que l’écart entre le vainqueur et son rival est suffisant au regard des bulletins restant à dépouiller.
Depuis le mois d’août, une Gapençaise a rejoint les États-Unis pour ses études
Marie-Camille Rambaud vit sur le campus universitaire de Troy, dans l’Alabama. Un État de la côte Est, connu comme l’un des plus religieux et les plus républicains. D’ailleurs, lors des précédentes élections de 2020, Donald Trump y avait totalisé plus de 62 % des suffrages.
« Je m’attendais à ce que les étudiants américains soient impliqués, même dans les sororités ou fraternités. Mais rien ! », Marie-Camille Rambaud
Des élections très suivies en France, mais pour Marie-Camille, le contraste est assez détonant. Bien loin de l’image que l’on s’en fait, aucun meeting, aucune réunion politique ou engagement ne transpire sur le campus universitaire, « je m’attendais à ce que les étudiants soient impliqués, qu’ils distribuent des tracts, qu’il y ait une appartenance politique des sororités ou fraternités. Il n’y a rien ».
La Haut-Alpine n’hésite pas à ajouter qu’elle a l’impression « qu’en France on parle beaucoup plus des élections américains que les étudiants américains dans leur pays ».
Mais en dehors du campus universitaire, la vie dans la ville de Troy est plus engagée, « les Américains affichent clairement leur appartenance politique ». Et dans ce bastion républicain, les pancartes à l’effigie de Donald Trump fleurissent de partout, « dans les jardins, à côté des portes, au bord de la route ».
« Je suis allée en Floride. On trouve des goodies à l’effigie de Trump vendus dans les magasins de souvenirs », Marie-Camille Rambaud
Marie-Camille a pu également se rendre en Floride, à 4 heures de son campus universitaire. De quoi surprendre, c’est que l’engagement politique peut même devenir support économique, « j’ai trouvé dans des magasins de souvenirs des drapeaux, des mugs, des porte-clés pro-Trump. Tout ce qui est publicitaire et qui peut être fait, c’est fait ! ».
