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Alpes de Haute-Provence : « loi EGALIM, on accouche d’une souris »

AGRICULTURE / Frédéric Esmiol, président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence, était l’invité du « 8 :30 » ce lundi sur Alpes 1

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

La crise sanitaire est passée, et l’agriculture bas-alpine n’aura pas trop souffert. C’est en tout cas le constat de Frédéric Esmiol, président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence. Il était l’invité ce lundi matin du « 8 :30 » d’Alpes 1, « le printemps a été propice, personne ne peut se plaindre que ce soit au niveau des rendements ou de la production ». Quant à la consommation, si quelques difficultés sont à noter chez les éleveurs fromagers, « il n’y a pas eu de crise profonde au niveau de la commercialisation ». Une commercialisation qui a pu se faire avec des consommateurs qui ont recherché la proximité « et des grandes surfaces qui ont voulu travailler avec les producteurs locaux ».

Si le gouvernement a présenté son plan de relance de 100 milliards d’euros, 1,2 milliard sera dédié au volet transition agricole, alimentation et forêt. L’objectif est notamment de « renforcer la souveraineté alimentaire » comme l’expliquait le Ministre de l’Agriculture Julien Denormandie. « Il faut accompagner l’agriculture pour sa transformation, les abattoirs ont besoin d’accompagnement notamment Digne les Bains et Seyne les Alpes pour les remettre aux normes », poursuit Frédéric Esmiol.

Alors que la loi EGALIM promettait de payer le juste prix aux producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur travail, le bilan deux ans après est terne pour le président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence. « On a dépensé beaucoup d’énergie, on accouche d’une souris car il y a peu de résultat ». Retrouvez l'entretien en intégralité ici.

 

C. Cava Michard