Alpes de Haute Provence : grève, le MEDEF contre le blocage de l'économie

ÉCONOMIE / Fabrice Le Saché, vice-président et porte-parole du MEDEF était ce jeudi à Manoque pour l'inauguration du Comex 40, un groupe de réflexion composé de chefs d'entreprises

 

- Alpes de Haute Provence -

 

« J’espère que cette grève soit la plus courte possible ». Ce sont les propos de Fabrice Le Saché, vice-président et porte-parole du MEDEF. Invité ce jeudi à Manosque par le président du MEDEF Sud, Yvon Grosso, ce membre majeur du premier mouvement d’entreprise de France est clairement contre la volonté des syndicats de paralyser l’économie française alors que ce 5 décembre se veut être le point de départ d’une mobilisation massive contre la réforme de la retraite universelle.

 

« Les syndicats qui menacent de bloquer l’économie, je ne vois pas l’intérêt à part de marquer des buts contre leur camp », Fabrice Le Saché, vice-président et porte-parole du MEDEF

 

 

Pour Fabrice Le Saché, il n’y a pas de doutes. Le système des retraites doit être réformé et cette grogne qui monte pose certaines questions pour le porte-parole du Medef : « Qui fait grève ? Est-ce que c’est ceux qui bénéficient de régimes dérogatoires ou en tout cas, particuliers, avantageux ? Je veux bien qu’on parle de justice sociale et d’équité mais, est ce que c’est vraiment l’équité que d’avoir un système pour un chauffeur de bus à Paris et un autre système pour un chauffeur de bus à Toulouse ? Ils ne font pas le même métier les deux ? Une aide-soignante dans une clinique privée et une aide-soignante dans un hôpital, ce n’est pas le même métier non plus ? Il faut quand même avoir une perspective globale d’égalité, de justice et cela concerne également les conditions de retraites ».

 

Pour rappel, Fabrice Le Saché était présent à Manosque pour l’inauguration du Comex 40 Medef Sud qui est un regroupement de chefs d’entreprises qui a pour objectif de réfléchir aux grands enjeux sociétaux qui impacteront le monde entrepreneurial et de faire des propositions fortes dans le débat public.

 

C.Lourenço