Des éléphants esclaves
Et depuis 12 ans désormais, le photojournaliste Jean-François Mutzig s’est engagé dans la défense des éléphants d’Asie, bien moins traités que son homologue africain. « Un premier voyage au Sri Lanka et depuis 12 ans je me rends régulièrement en Asie du Sud-Est pour travailler sur les éléphants », explique-t-il sur Alpes 1. L’an dernier, il a choisi de se rendre en Birmanie, observer ces animaux dans les actions de débardages des forêts.
La Birmanie, où il est revenu avec des photos en noir et blanc, d’éléphants manutentionnaires, montrés comme des esclaves aux mains des hommes, fatigués, épuisés. « La souffrance, c’est le premier mot qui vient à l’esprit, la dureté des images aussi, l’esclavage bien entendu et puis, le fait de les voir frappés avec des fouets et le dos de haches, forcément, ça incite le public à réfléchir. »
Interpeller pour protéger
Le photojournaliste Jean-François Mutzig, qui a exposé ses photos à Pierrevert, Monaco, ou encore à la Fondation Carzou à Manosque, espère en effet interpeller l’opinion public. « J’espère qu’on arrivera à sauver l’éléphant d’Asie, puisque malheureusement il reste approximativement 45.000 animaux », regrette-t-il. « Il est temps de prendre conscience et surtout de passer à l’action ».
Un message primé dans ce mensuel Days Japan. Un combat qui va se poursuivre en 2018, avec un nouveau voyage au Laos pour le Manosquin.