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Alpes de Haute-Provence : que va nous apprendre la découverte de la seconde boite noire ?

CRASH A320 / La boite se trouvait au creux d’une ravine dans un lieu déjà exploré, mais totalement enfoui. Soumise au feu, la boite noire est totalement noircie mais son état général laisse espérer une exploitation de 500 paramètres.


Photo illustration boîte noire

Alpes de Haute-Provence – La boite, de type FLR, pour Flight Recorder a été retrouvé ce jeudi, sur les lieux du crash de l’Airbus A 320, entre les communes de Prads Haute Bléone et du Vernet.  Selon Brice Robin, le procureur de la république de Marseille, lors d’une conférence de presse ce jeudi 2 avril, cette découverte présente un intérêt pour l’avancée de l’enquête.  


La boite se trouvait au creux d’une ravine dans un lieu déjà exploré, mais totalement enfoui, et c’est après avoir creusé qu’une gendarme l’a retrouvée. Soumise au feu, l’enregistreur est totalement noirci mais son état général laisse espérer une exploitation des 500 paramètres enregistrés durant le vol notamment la vitesse de l’avion, l’altitude, son régime moteur, l’action des pilotes et les différents modes de pilotage de l’avion. Des éléments indispensables pour comprendre ce qu’il s’est passé durant le vol. Dès ce soir jeudi, la boite a été transmise au BEA, Bureau Enquête et Analyse.


Où en sont les recherches d’identification des victimes ?

 

2854 fragments ont été traités et 2285 échantillons d’ADN relevés ont permis d’isoler 150 profils d’ADN. Pour autant, le Procureur précise que cela ne signifie que les 150 victimes ont été identifiées. Il reste à effectuer la comparaison des ADN post mortem avec les ADN ante-mortem remis par les familles des victimes, un travail de comparaison qui débutera dès la semaine prochaine. Sur place ont également été relevés 470 scellés d’effet personnel, et 40 téléphones portables, dans un très mauvaise et dont l’exploitation « sera très difficile ».


Des enquêteurs toujours sur les lieux du crash.

Le Général Galtier, commandant des forces de la région PACA, confirme que quatre équipes de la gendarmerie cynophile sont encore présentes sur place, appuyées par six chiens spécialisés dans ce type de recherche. Une fois les lieux vidés des « fragments » et des effets personnels, les équipes de gendarmerie seront également sur place lorsque les entreprises de dépollution seront sur place. Tout en précisant que l’essentiel du travail avait été réalisé.