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Le 8:30 avec Benoit Kandel

Le 8:30 avec Benoit Kandel

POLITIQUE / Il se lance dans la course aux élections régionales, soutenu par Debout la France

 

- Région -

 

Régionales : exit l’alliance entre Les Républicains et La République En Marche, les espoirs de certains ont été douchés avec l’annonce d’une tête de liste pour le parti présidentiel, Sophie Cluzel. Quant à la gauche, ils sont plusieurs à appeler à l’union, mais pourtant partent divisés. Quant au Rassemblement National, les sondages le voient arriver en tête aux élections si Thierry Mariani se présente. Lui est déjà sorti du bois depuis la fin d’année dernière, soutenu par le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France. Benoît Kandel veut rassembler la « droite ancienne », en avançant la présence dans son groupe du CNIP, de VIA ou encore de membres du Rassemblement National. Ce colonel en retraite de la gendarmerie a déjà été engagé en politique en tant qu’élu local dans les Alpes Maritimes, en tant que conseiller général ou encore adjoint de Nice sous Christian Estrosi. Mais désormais, entre les deux hommes, la période de noces est finie puisque Benoît Kandel s’était présenté face à lui lors des municipales de 2020. Il avait totalité un peu plus de 7 % des suffrages à Nice. Il veut aujourd’hui s’adresser à la « droite classique » qui s’est sentie « trahie » par les positionnements des LR, « les grands leaders comme Estrosi ou Muselier continuent d’avoir un discours de cohérence avec Les Républicains mais se rapprochent d’En Marche dans des intérêts politiciens. Ils négocient des accords ». Une fracture idéologique qui s’installe, selon le candidat, non plus entre la gauche et la droite « mais entre les souverainistes et des responsables qui n’ont pas cette culture ». La promesse est faite, il ne prévoit aucune alliance avec les Républicains, LREM ou le Rassemblement National, « je ne veux pas que les électeurs soient trompés ».

 

Quid des Alpes du Sud ?

Un Niçois qui devra s’adresser aussi aux Alpins, en souffrance après une saison blanche suite à la fermeture des remontées mécaniques en raison de la crise sanitaire. « Il faudra relancer notre activité économique, les mesures ne sont pas assez fortes. Il faut mettre le paquet, endetter la Région ».