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Le 8:30 avec Eliane Barreille

Le 8:30 avec Eliane Barreille

POLITIQUE / La vice-présidente en charge du pastoralisme et de la ruralité était l'invitée

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

« C’est une économie qui va être totalement fragilisée, un pan entier d’emplois qui va disparaitre », Eliane Barreille réagit après la décision du gouvernement de laisser ouvertes les stations de ski en décembre, mais sans les remontées mécaniques. La vice-présidente de la région PACA en charge de la ruralité et du pastoralisme était l’invitée du 8 :30 ce lundi. Selon l’élue, cette mesure n’aura pas d’impact positif sur l’évolution sanitaire dans les Alpes du Sud, « les Marseillais viendront mais sans sécurité, on n’évitera pas les clusters ». Une décision « mal pensée » qui conduira à un désastre économique.

 

Le loup, sortir de la convention de Berne

Arrivée à la mandature régionale en 2015, Eliane Barreille avait initié un travail avec un cabinet d’avocats pour sortir le loup de la convention de Berne et des espèces strictement protégées. À cette époque, la réponse était claire : il était difficile voire impossible d’aller vers cette sortie. Depuis, les choses ont évolué selon la conseillère régionale, « la Suisse réfléchit notamment à déclasser le loup ». Le nouveau protocole 2021 décidé par le gouvernement autorise le prélèvement, l’abattage de 19 % de la population des canidés. Voire 21 % si le quota d’abatage est atteint avant la fin de l’année 2021. Pour rappel en 2019, le quota, fixé initialement à 90 loups pouvant être abattus, avait été relevé à 100. Pour 2020, le plafond est fixé à 110 loups. « Cela va dans le bon sens », estime Eliane Barreille mais c’est insuffisant pour elle « car le taux de natalité des loups est de plus de 23 % ». Le pastoralisme est en danger pour la vice-présidente de l’hémicycle marseillais, « rien ne les arrête ».

 

Élections ?

Les élections régionales et départementales auront lieu en 2021, même si le calendrier n’est pour l’instant pas arrêté. Eliane Barreille y pense, « pour les régionales, Renaud Muselier nous a demandés de ne pas nous exprimer avant février-mars face à la situation sanitaire ».