Région : quel impact a eu la crise sanitaire de la COVID 19 sur la qualité de l’air ?

ENVIRONNEMENT / Un an après le premier confinement, Atmosud dresse un bilan en Région Provence Alpes Côte d’Azur

 

- Région Provence Alpes Côte d'Azur -

 

Des industries à l’arrêt, un trafic routier fortement ralenti. Quel impact a eu la crise sanitaire de la COVID 19 sur la qualité de l’air ? Un an après le premier jour du confinement AtmoSud fait un point sur ces différentes périodes : le confinement strict du 17 mars au 11 mai 2020, le deuxième confinement du 30 octobre au 15 décembre dernier et enfin le couvre-feu de 18h à 6h du matin depuis le 16 janvier.

 

« Une baisse remarquable de la pollution atmosphérique », Atmosud

 

Tout d’abord, lors du premier confinement, les stations des principales agglomérations de la Région ont noté une baisse de 60% des concentrations en oxydes d’azote, traceurs du trafic routier. Par contre, les niveaux de particules fines, les PM2.5 ont augmenté sur l’ensemble des agglomérations des stations urbaines précise AtmoSud. Une hausse que l’association de surveillance de la qualité de l’air explique par l’utilisation accrue du chauffage au bois, avec notamment une plus grande présence dans les maisons et des conditions météorologiques moins favorables. Dans le monde, l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, attribue sept millions de morts prématurées à la pollution de l’air, particules fines en tête.

En région Provence Alpes Côte d’Azur, cette tendance s’est inversée à la mi-avril alors que les températures se sont réchauffées et que l’activité a continué à baisser. Ainsi, les concentrations en particules fines ont diminué de 40% sur les stations urbaines, précise AtmoSud par rapport aux années précédentes.

 

Mais lors du deuxième confinement, l’impact sur la qualité de l’air a été moins marqué

Cette fois, les concentrations en oxydes d’azote ont diminué de 25% par rapport aux années précédentes sur la même période sur la Région note AtmoSud. En cause : une baisse moins forte du trafic que lors du premier confinement. Quant à l’évolution des concentrations journalières de particules fines, elle est similaire au premier confinement : c’est +19% par rapport aux années précédentes à la même période.

Enfin après la mise en place du couvre-feu à 18h, AtmoSud remarque que « la pointe » en dioxyde de carbone, marqueur du trafic routier, se fait plus tôt, à 19h contre 20h sur la même période. La valeur du pic est également plus faible sur le temps observé du 16 janvier au 8 mars dernier.

 

A. Vallauri