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Région PACA : 6 millions d'euros mis sur la table pour les urgences

SANTÉ / Renaud Muselier réagit alors qu'une grève nationale gagne les services des urgences. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur annonce trois mesures de soutien, quand bien même cela ne fait pas partie des compétences de l'hémicycle

 

- Région PACA - 

 

Crise des urgences, Renaud Muselier met 6 millions d’euros sur la table. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur réagit alors qu’une grève nationale touche les hôpitaux en France. Les grévistes réclament des effectifs et des moyens supplémentaires, notamment une prime de 300 euros mensuels nets en reconnaissance de la pénibilité de leur travail. Le président de l’hémicycle marseillais rappelle qu’il est lui-même « médecin urgentiste de formation » et ne reste pas « insensible » au mouvement. « Ça ne peut plus durer ! », écrit Renaud Muselier qui énumère un manque de moyens, un engorgement « perpétuel », des violences sur les soignants comme sur les personnels administratifs.

 

« Si les urgences vont si mal, c’est parce que nos hôpitaux subissent de plein fouet les défaillances de notre système de santé », R. Muselier

 

La Région compte plus de 50 services d’urgences en activités, 30 Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation « pour près de 2 millions de passages en services chaque année », recense le président régional. Renaud Muselier décide donc de mettre 6 millions d’euros sur la table, « même si cela sort des compétences de la collectivité ». Trois propositions ont été soumises à la Ministre de la Santé et l’Agence Régionale de Santé : financer les maisons médicales de garde adossées aux urgences. Marseille espère ainsi pouvoir désengorger les urgences, « la bobologie doit pouvoir être traitée ailleurs, et ces maisons de garde pourront y contribuer ». Des moyens doivent être aussi débloqués pour former les infirmiers et infirmières à la pratique avancée. Renaud Muselier s’engage également à déployer une enveloppe pour restructurer les urgences « notamment pour ce qui concerne les salles d’attente ».

 

C. Michard