-Région PACA-
Sous le symbole assumé d’un nouveau décollage pour la Région PACA, Christian Estrosi, qui en est le président (LR), était hier, avec Chantal Eyméoud, (2ème vice-présidente, UDI), dans les locaux d'Airbus Helicopters, pour le lancement de douze « Opérations d'Intérêt Régional » (OIR).
Le développement économique, compétence-phare de la région.
Fini le « saupoudrage », comme le dénonce Christian Estrosi, faisant référence à l’ancienne majorité PS. Le président de Région annonce « 1 milliard d'euros d'investissements et la création de 50 000 emplois par cette stratégie de la concentration, déployée d'ici début 2017. » Une décision qui fait suite à une conclusion, « nous sommes entrés dans une ère de concurrence nationale, européenne et mondiale, parfois même entre les régions ; il faut donc concentrer nos moyens sur les filières et segments où nous pouvons être leaders ».
12 Opérations d'Intérêt Régional
Conduit par un binôme composé d'un élu et un chef d'entreprise, concrètement, l'OIR concernera un périmètre bien précis, sur lequel une activité économique en pointe sera identifiée et vers laquelle seront orientés les financements des collectivités, de l'État et de l'Europe, et au bénéfice de laquelle différents types d'actions pourront être menées, comme dégager du foncier pour implanter des PME ou encore mettre en place des formations en lien avec la filière.
Comment seront identifiés les périmètres vers lesquels iront ces financements ?
« Mon ambition, c’est une Région qui crée plus de valeurs ajoutées, plus d’innovation et donc plus d’emplois, si nous ne nous spécialisons pas nous nous perdrons », a également déclaré Christian Estrosi. Et pour ce faire, l’élu a demandé à l’Agence Régionale d’Innovation et d’Internationalisation, de « produire une étude pour l’automne sur les destinations des pays clés (…) notament au regard des filières stratégiques que nous aurons identifiées. »
Et dans les Alpes de Haute-Provence, des évidences éclatent, comme le précisait Eliane Barreille, 6ème vice-présidente, et invitée d’Alpes 1 ce jeudi. « Le pôle saveurs-senteurs fonctionne parfaitement bien et des entreprises comme l’Occitane fonctionnent très bien (…) il y a donc des stratégies à mettre en place et utiliser ce que seront nos richesses. » Des évidences, mais le besoin aussi de réaliser « un diagnostic », et pour cela, la vice-présidente souhaite que la région « prenne le temps de se poser les bonnes questions et de faire en sorte d’avoir un diagnostic le plus précis possible, pour trouver les grandes directions qui vont convenir dans chaque territoire. »
