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Région Paca : L’alliance Ecologiste Indépendante prend part aux élections régionales

ÉLECTION 2015 / Jean-Marc Governatori est déterminé à dépasser le score du précédent scrutin régional. Chef d'entreprise à la retraite originaire de Nice, le chef de file de l'Alliance écologiste indépendante est la dernière surprise en date de la campagne.

(Photo: Maxpp)

-Région Paca-

Une nouvelle liste fait son apparition dans le casting des régionales en Paca : celle de l'Alliance Écologiste Indépendante. Elle sera conduite par le Niçois Jean-Marc Governatori, co-secrétaire national de l'Alliance. Déterminé à dépasser le score du précédent scrutin régional, où ses listes avaient atteint 2,2 %.

Chef d'entreprise à la retraite originaire de Nice, le chef de file est la dernière surprise en date dans une campagne où rien ne devrait bousculer les forces politiques déjà présentes. Mais Jean-Marc Governatori espère encore créer la surprise, en misant sur la scission au sein des Verts, avec un programme centré sur une « écologie raisonnée. »

L’Alliance Écologiste Indépendante annonce être la « 10ème parti politique français », avec un positionnement politique « au-delà du clivage droite gauche » qu’il souhaite être porté par le rendez-vous COP 21 à Paris en décembre prochain.

 

Un axe de campagne

Jean-Marc Governatori  entend défendre des thèmes portant sur « la décroissance, la défense de la nature et de l'agriculture ». Un projet qu'il résume d'une formule, « la frugalité consentie et heureuse ».


Bio express :

Ce père de six enfants, aujourd'hui âgé de 56 ans, s'est lancé dans la politique dans les années 2000, après une carrière de chef d'entreprise dans l'ameublement.

Diplômé CERAM SOPHIA ANTIPOLIS, il crée en 1980 sa première PME à Nice avec l'enseigne FLY. Élu meilleur gestionnaire de France en 1991 et 1997, il a reçu le Trophée de l’Emploi des mains de Jean-Pierre Raffarin alors Ministre des PME. Délégué « SOS Petits Porteurs », délégué « SOS Sahel », administrateur délégué de Région Verte, il est aussi co-fondateur de la Ligue Nationale Contre la Drogue.


En Politique :

En 1997, il est candidat « sans étiquette divers-droite » aux élections législatives et obtient 4,59 % des suffrages dans sa circonscription.

Après un bref passage de trois mois en 2001 à l'UDF, il vend ses entreprises en 2002. Candidat aux élections législatives de 2002 dans la première circonscription des Alpes Maritimes, il obtient une seule voix. En 2004, il fonde « La France en action », mouvement qui se veut « au-delà du clivage droite-gauche » et défend une vision écologiste et citoyenne pour mettre en œuvre un « bien-être durable ».

En 2004, son mouvement politique (La France d'en bas, association fondée par des buralistes alsaciens) recueille 266 538 suffrages aux élections européennes, soit un score de 1,55 % sur l'ensemble du territoire français. En janvier 2005, les fondateurs de La France d'en bas refusent le changement de nom et Jean-Marc Governatori continue son action politique avec La France en action. Les buralistes conservent leur association qui existe toujours sous le nom de « France d'en bas », marque dont Jean-Marc Governatori est propriétaire à l'Institut national de la propriété industrielle.

Il cherche à être candidat à l'élection présidentielle de 2007, et avec d'autres petits candidats qui se sont réunis sous sa bannière en février 2007, il n'obtient pas les 500 parrainages nécessaires. Ayant annoncé disposer de 800 promesses de parrainage, il n'en obtient finalement que 117.

Au premier tour des élections législatives de 2007, il obtient dans sa circonscription 248 voix sur 58 292 inscrits (0,74 % des votes exprimés).

En juin 2009, il est tête de la liste « Alliance écologiste indépendante » aux élections européennes dans la circonscription Île-de-France et obtient 83 009 voix, soit 2,97 % des suffrages. En mars 2010, il est tête de liste pour les Élections régionales en Ile-de-France, obtenant le score de 1,40 %.

En octobre, il écrit un courrier à Brigitte Bardot pour l'appeler à être candidate à l'élection présidentielle de 2012, courrier soit-disant cosigné par Antoine Waechter. Il reconnaît avoir signé à la place d'Antoine Waechter, qui n'était pas au courant de cette lettre.