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« Sous réserve des conditions fixées par la session du CIO, le Comité international olympique a l’honneur d’annoncer que les 26èmes Jeux Olympiques d’hiver sont attribués aux Alpes françaises », une déclaration de Thomas Bach, président du CIO, suivie de cris de joie de la délégation française et d’applaudissements. Les Alpes françaises accueilleront le Monde en 2030 ! Le Comité International Olympique a validé ce mercredi matin la candidature des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône Alpes pour accueillir d’ici 6 ans les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver. La quatrième fois dans l’histoire française après Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. On se souvient également que la France avait porté une candidature, celle d’Annecy en 2018 qui n’avait pas retenu les votes du CIO.
C’est officiel : le rêve devient réalité !
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) July 24, 2024
Les Alpes françaises accueilleront les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en 2030 ! ❄️
Une immense fierté pour @auvergnerhalpes et @MaRegionSud et pour notre pays ! pic.twitter.com/RjpasUUWfJ
Une attribution « sous conditions »
Le CIO a dit « oui » aux Jeux Olympiques mais en émettant des réserves. Compte tenu de la situation politique française, avec l’absence de gouvernement depuis les élections législatives anticipées, les garanties financières, qui doivent être signées par le Premier ministre, n’ont pu l’être. Thomas Bach, le président du CIO, avait déjà prévenu la France en début de semaine en expliquant qu’il s’agirait d’une attribution des Jeux Olympiques et Paralympiques « mais sous conditions ». Il a rappelé ce message ce mercredi, « pour ce qui est de la livraison et du succès de ce projet, nous faisons pleinement confiance à nos amis français. Mais nous avons aussi la responsabilité de garantir la livraison de ces Jeux Olympiques. La commission exécutive est arrivée à la conclusion selon laquelle la meilleure des solutions serait des élections conditionnelles ».
Emmanuel Macron veut promulguer une loi olympique pour garantir la livraison des Jeux
Pour convaincre le CIO, il aura fallu l’implication jusqu’au bout du chef de l’État. C’est Emmanuel Macron qui a clôturé la candidature des Alpes françaises, expliquant un accord avec les deux régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, « cet accord est le reflet du travail collectif qui a mené cette candidature. Je vous confirme mon engagement total et celui de la nation française ». Le chef de l’État demandera alors au prochain Premier ministre « d’inclure cette garantie mais aussi de promulguer une loi olympique » afin de livrer ces Jeux. « Nous sommes fiers de porter cette candidature des Alpes françaises pour les Jeux 2030 ».
"Ce seront les Jeux les plus verts et les moins onéreux", R. Muselier, président de la région SUD
Des jeux qui seront « sobres, sans dépenses extravagantes, sans besoin d’investissements excessifs, ce seront les jeux les moins chers possibles » a martelé de son côté Renaud Muselier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une candidature qui répond selon lui à une question centrale pour les prochaines décennies, « peut on organiser des jeux d’hiver ? Oui, nous allons montrer comment et pourquoi avec des jeux exemplaires. Pratiquer la montagne autrement ne veut pas dire ne plus la pratiquer du tout ».
Le numéro 1 régional appuie sur une candidature qui se veut être réaliste face au dérèglement climatique, « ils seront les plus verts, les moins onéreux. Ce seront des jeux qui changent la vie des gens, surtout ceux qui restent après les Jeux. Ce sont notamment des avancées pour le désenclavement de nos vallées avec une offre ferroviaire repensée, de futurs logements saisonniers, nous transformons également un ancien fort militaire de Briançon en village olympique ».