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Région : la part des immigrés la plus faible dans les Hautes-Alpes

Région : la part des immigrés la plus faible dans les Hautes-Alpes

SOCIÉTÉ / C'est ce qui ressort de la dernière étude de l'INSEE. Les Hautes-Alpes où la proximité avec l'Italie favorise une surreprésentation des immigrés originaires du pays de Dante

 

- Région -

 

On compte 560.000 personnes immigrées en Région Provence Alpes Côte d’Azur en 2020. C’est ce qui ressort de la dernière étude publiée par l’INSEE, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques. C’est 11% de la population. PACA qui se situe au deuxième rang des Régions de France métropolitaine derrière l’Ile de France.

 

Et dans les Alpes du Sud ?

La part des immigrés est la plus faible de la Région dans les Hautes-Alpes. C’est 6% de la population alors qu’elle est la plus élevée dans les Alpes Maritimes avec 15%. Le département des Alpes de Haute-Provence se situe, lui, trois points en dessous de la moyenne régionale. Pour rappel, un immigré est une personne née étrangère, à l’étranger, et résidant en France. Dans la Région Provence Alpes Côte d’Azur, la moitié des immigrés est originaire d’Afrique et plus précisément d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Un immigré sur trois est natif d’Europe : Italie, Portugal et Espagne. Dans les Hautes-Alpes, justement, la proximité géographique favorise une surreprésentation sur le département des immigrés originaires d’Italie.

Autre constat de l’INSEE, les immigrés occupent moins souvent un emploi que les non-immigrés. En 2020, 56% des 15-64 ans, non scolarisés, occupent un emploi. Ce sont 16 points de moins que les non immigrés. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces chiffres soulignent l’INSEE :  le niveau de diplômes, l’âge, la situation familiale, mais aussi la maitrise de la langue, la fermeture de certains métiers comme ceux de la fonction publique ou encore les discriminations à l’embauche.

Enfin, la part des immigrés parmi les personnes en emploi est la plus faible dans les zones alpines comme Briançon et Gap. On peut par contre noter que les travailleurs immigrés sont surreprésentés dans la recherche et le développement scientifique dans des zones d’emploi comme Manosque.

 

A. Vallauri