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Alpes du Sud : la vente de CBD, un business qui peut continuer de fleurir

Alpes du Sud : la vente de CBD, un business qui peut continuer de fleurir

ÉCONOMIE / JUSTICE / Le Conseil d’État a ce jeudi définitivement retoqué l’arrêté gouvernemental qui interdisait la vente et la consommation des fleurs chargées de cannabidiol ou plus communément appelé CBD

 

- Alpes du Sud -

 

C’est un ouf de soulagement que les 2.000 boutiques spécialisées en France ont pu lâcher ce jeudi suite à la décision du Conseil d’État. La plus haute juridiction administrative vient en effet de retoquer définitivement l’arrêté gouvernemental du 30 décembre 2021 qui interdisait la vente et la consommation des fleurs chargées de cannabidiol ou plus communément appelé CBD. Il s’agit d’une molécule extraite du chanvre avec aucun effet psychotrope au contraire du THC, le principal composant de l’herbe de cannabis qui est, elle, illégale. Saisi par les professionnels du secteur à l'époque, le juge des référés avait déjà temporairement suspendu cette mesure en janvier dernier mais la décision est désormais irrévocable.

 

« De nombreux clients sous traitement viennent sous conseil de leur médecin pour les aider à se soulager, tout simplement », Christopher Castellano

 

Une victoire pour l’un des trois leaders européens « High Society » car « sans ces produits qui représente ¾ du chiffre d’affaires, il aurait été très compliqué de rester sur le marché » affirme Christopher Castellano, responsable de la boutique ouverte depuis un an et demi à Gap. En mettant notamment en avant un impératif de santé publique pour justifier cette interdiction, le Gouvernement n’a donc pas convaincu le Conseil d’État et encore moins Christopher Castellano qui salue plutôt les bienfaits thérapeutiques du CBD.

 

Le second argument soutenu pour défendre cet arrêté était d’ordre sécuritaire. En effet, la libre circulation de ses produits qui possèdent moins de 0,3% de THC aurait compliqué le travail des forces de l’ordre à cause de son odeur et son aspect semblables au cannabis. Raison insuffisante pour le Conseil d’État qui rend donc le sourire à de nombreuses entreprises dont High Society qui est fortement implantée dans les Alpes du Sud avec deux autres boutiques à Embrun et à Barcelonnette.

 

C.Lourenço