Alpes du Sud : le secteur de la nuit craint des jours difficiles

ÉCONOMIE / Alors que le gouvernement a annoncé ce lundi la fermeture des boîtes de nuit d'ici janvier pour faire face à la 5ème vague de coronavirus, l'UMIH Alpes du Sud demande des aides urgentes

 

- Alpes du Sud - 

 

Le secteur de la nuit craint à nouveau des jours difficiles. A peine 5 mois d’activité et les discothèques se voient à nouveau baisser le rideau jusqu’au moins début janvier. Depuis le début de la pandémie, ces établissements sont restés fermés pendant 16 mois. « Professionnels sacrifiés » écrivent les représentants de l’hôtellerie et de la restauration, dont l’UMIH dans les Alpes du Sud. Entre les pertes de chiffres d’affaires et les dettes, ils craignent des professionnels « à l’agonie ». Ils demandent donc à l’État des mesures d’aide urgentes, notamment les exonérations de charges, le fonds de solidarité ou encore le report des remboursements des prêts garantis par l’État. Une réunion doit se tenir aujourd’hui à Paris avec le ministre délégué des PME, Alain Griset et convenir des modalités d’accompagnement.

 

Pas de différence entre vaccinés et non-vaccinés

En tout cas, cette décision est lourde pour le secteur, qui met en avant le protocole sanitaire appliqué scrupuleusement depuis la réouverture, et s’étonne que des différences n’aient pas été décidées entre vaccinés et non-vaccinés. « Ces restrictions viennent pénaliser les Français et les clients qui ont fait le choix de la vaccination », terminent les organisations.

 

C. Cava Michard