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Alpes du Sud : un Gapençais tiré au sort dans le collectif national sur la vaccination

SANTÉ / Philippe Hartmann fait partie des 35 citoyens, 18 femmes et 17 hommes, à avoir été tirés au sort en janvier dernier par l’État pour faire partie du collectif sur la vaccination

 

- Alpes du Sud - 

 

La campagne vaccinale contre la COVID 19 se poursuit en France, et en région Provence Alpes Côte d’Azur. 214.000 doses ont été injectées au niveau régional, 105.000 secondes doses ont déjà été reçues. Qu’en est-il dans les Alpes du Sud ? Selon les chiffres de l’ARS, 6.314 personnes étaient vaccinées dans le 05 ce mardi, contre 9.829 dans le 04. Une campagne vaccinale souvent décriée par les élus comme étant trop lente, « ce n’est pas un problème d’organisation, car tous les professionnels sont prêts à vacciner. Il nous faut simplement des doses », estime Philippe Hartmann. Il était l'invité du 8:30.

 

Un Gapençais amené à être écouté par l’État sur la campagne vaccinale

Ce Gapençais fait partie des 35 citoyens, 18 femmes et 17 hommes, à avoir été tirés au sort en janvier dernier par l’État pour faire partie du collectif sur la vaccination. « J’ai cru au départ à une blague », explique-t-il.

Ce collectif, qui en réfère au CESE, le Conseil Économique Social et Environnemental, se veut être représentatif de la population française au travers des régions, des tranches d’âge, des catégories socioprofessionnelles et des niveaux d’études. Une question leur a d’abord été posée : avez-vous l’intention de vous faire vacciner dans l’année contre la COVID-19 ? Si Philippe Hartmann a déjà reçu la dose de vaccin, car atteint d’une pathologie lourde, environ 17 % des membres du collectif se déclarent « plutôt inquiets », tandis que 45 % sont « indécis » et 38 % « favorables ».

 

« Nous ne sommes pas des béni-oui-oui », P. Hartmann

 

Les premiers jours du collectif ont été l’occasion d’écouter des experts « pour nous inculquer les bases de réflexion, on a eu une dose de formation et les idées viennent naturellement ». N’allez pas dire à Philippe Hartmann qu’il s’agit d’inculquer à ces citoyens une communication gouvernementale, « nous ne sommes pas des béni-oui-oui. Nous avons des heures de travail sur la controverse, nous allons recevoir des anti-vaccins ». Toutefois, l’objectif est très clair, il s’agit d’atteindre « les 70 % de Français vaccinés ». Des préconisations de la part de ce collectif sont donc attendues, mais des idées sont déjà ressorties, « nous ne sommes ni médecins ni chercheurs mais nous tentons de trouver les autres voies pour faire changer la population d’idées. Et notamment de ne plus avoir une communication anxiogène ».

 

C. Cava Michard