Alpes du Sud : le monde de la culture vent debout contre le gouvernement

CULTURE / L’incompréhension et l’impression d’être relégué au second plan ont poussé l’ensemble du monde de la culture à se serrer les coudes en se mobilisant à travers un référé-liberté déposé devant le Conseil d’État

 

- Alpes du Sud -

 

La décision prise par l’exécutif de retarder l’ouverture des cinémas, théâtres, musées et salles de spectacle, initialement prévue le 15 décembre dernier, est très mal acceptée par les professionnels du secteur. C’est même un euphémisme car la colère monte de plus en plus même si une clause de revoyure est prévue pour le 7 janvier prochain. L’incompréhension et l’impression d’être relégué au second plan ont poussé l’ensemble du monde de la culture à se serrer les coudes en se mobilisant à travers un référé-liberté déposé devant le Conseil d’État.

 

« On risque d’aller vers des actions de désobéissance civile parce qu’il va falloir qu’on réagisse. C’est juste plus possible ! », Philippe Ariagno, directeur de la scène nationale de Gap et des Alpes du Sud du théâtre La Passerelle.

 

Notamment soutenu par Renaud Muselier, président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, ce recours judiciaire est une manière claire de mettre la pression sur le gouvernement même si l’espoir de voir cette démarche aboutir est assez mince.

À l’instar des recours en référé-liberté déposés ces dernières semaines par les secteurs de la restauration et de la montagne, une décision est censée être prise dans les deux jours par le Conseil d’État qui devrait donc donner son jugement d’ici la fin de semaine.

 

C.Lourenço