Le texte, voté à main levée à l'unanimité, doit assurer aux chefs d'exploitations agricoles une garantie à 1 025 euros bruts mensuels pour une carrière complète.
Le député Joël Giraud s’est réjoui de cette avancée, « La majorité s’était engagée depuis le début du quinquennat à améliorer le niveau de vie des retraités agricoles dont les deux tiers touchent aujourd’hui une pension inférieure à 1 000 €. Un groupe de travail de députés LaREM œuvrait depuis plusieurs mois à adapter le texte à la situation actuelle des retraites et négocier avec le gouvernement un amendement permettant de revaloriser les pensions de retraite les plus faibles du régime des non-salariés agricoles à hauteur de 85 % du SMIC net agricole (au lieu de 75%) à compter de 2022, le temps que le mécanisme soit mis en place par la MSA. Dans un objectif de justice sociale, l’amendement adopté par une majorité élargie (LaREM, MODEM, Agir Ensemble) instaurait dans le même temps un écrêtement en fonction du montant de retraite tous régimes afin d’assurer une équité entre assurés monopensionnés et polypensionnés. »
Joël Giraud y voit une véritable reconnaissance envers le monde agricole, grand oublié des majorités précédentes, à un moment particulièrement critique pour la profession. Le député travaille d'ores et déjà à un texte sur la situation des conjoints, réclamé par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, la pension minimum restant fixée à 555 euros par mois pour conjointes et aidants familiaux
Notez que ce texte avait déjà été adopté à l'unanimité en première lecture en février 2017 par les députés sous la précédente législature. Mais en mai 2018 le gouvernement avait fait échouer son adoption au Sénat, mettant en avant la réforme des retraites par points alors en préparation.
TM
