Alpes du Sud : les députés s’engagent à aider à la mise en place de débats dans nos départements

POLITIQUE / Comment seront organisés les grands débats dans les communes ? par qui ? quand ? comment seront remises les doléances au gouvernement ?... Autant de questions et de réponses ici.

 

- Alpes du Sud -

 

Les modalités d'organisation du Grand débat national ont été dévoilées ce lundi soir. Si l'exécutif compte beaucoup sur le soutien des 35.000 maires qui relient le territoire pour l’organisation de réunions d’initiatives locales, ces débats pourront également être portés par des associations, corps intermédiaires, mais aussi par des citoyens.

 

« Citoyens, élus et institutions, organisations à but lucratif ou non lucratif : le gouvernement souhaite que le plus grand nombre participe et organise des débats », gouvernement.fr

 

Ces réunions devront être déclarées 7 jours avant leurs tenues en précisant la date, le lieu et le nombre de participants attendus. C’est le référent départemental qui aura en charge d’être le facilitateur de l’organisation des débats, « mais qui n’aura pas de rôle opérationnel, ni d’interventions, pour que chaque garde sa liberté de parole », comme l’explique Christophe Cousin, directeur des services du cabinet du préfet des Alpes de Haute-Provence et référent du Grand débat national dans le département :

La liste des débats organisés dans chaque région figurera sur le site Internet www.granddebat.fr. Mais comment sont ils mis en place ? Explications de Christophe Cousin :

Les organisateurs se verront fournir un « kit méthodologique », sorte de mode d'emploi « proposant un déroulé, les démarches à suivre de la création à la restitution d'une réunion, les bonnes pratiques pour animer et organiser une réunion ». Des fiches sur la ou les thématiques débattues ont également été conçues pour faciliter les échanges. Chaque réunion doit donner lieu à un compte rendu qui devra être transmis sur le site internet du grand débat :

À compter du 21 janvier, les internautes pourront également déposer leurs contributions sur Internet via le site du grand débat ou les adresser par courrier postal à la Mission Grand Débat à l'adresse suivante : 244, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris. Un numéro vert est également mis en place (0.800.97.11.11 en France Métropolitaine et 01.82.71.03.39 pour l'Outre-Mer).

Dans la phase finale du débat, soit à partir du 1er mars, des « conférences citoyennes régionales » seront organisées. Réunissant dans chaque région un groupe représentatif d'une centaine de personnes tirées au sort, ils « pourront participer à l'élaboration de pistes concrètes, donner leur avis sur ce qui ressort des premières semaines du grand débat national et nourriront ainsi la réflexion sur les suites à donner », selon Matignon.

 

Les Députés « s’impliquent pour en garantir la réussite »

Si les maires annoncent ne vouloir être en première ligne comme l’indiquait sur Alpes 1, Jean-Jacques Lachamp, président de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) des Alpes de Haute-Provence, ou bien encore Jean-Michel Arnaud, président de l’Association des Maires de France (AMF), les députés des Alpes du Sud annoncent, dans un communiqué commun, vouloir « s’impliquer » pour en « garantir la réussite »

 

 

« Nous nous engageons aux côtés des élus locaux et des associations de nos territoires, pour mettre en oeuvre cet espace d’expression apartisan et garantir à chacun d’être entendu, y compris celles et ceux qui sont éloignés des outils numériques », J.Giraud, P.Boyer, D.Bagarry et E.Fontaine Domeizel.

 

Emmanuelle Fontaine Domeizel, la députée (LREM) des Alpes de Haute-Provence, qui « après avoir pris le soin de les lire », a remis les doléances des gilets jaunes (de Barcelonnette, Sisteron et Manosque) à Édouard Philippe, comme en témoigne la réponse du Premier ministre à la parlementaire :

 

 

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A.Cam