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Alpes du Sud : « tous les départements ne sont pas au même niveau, il faut aussi une solidarité interdépartementale »

POLITIQUE / Jacqueline Gourault, nouvelle ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, annonce travailler pour « trouver une solution aux préoccupations » des Départements.

 

- Alpes du Sud -

 

Jacqueline Gourault, nouvelle ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales n’aura pas tardé à se tourner vers les collectivités locales afin de retisser le lien avec l’État. Deux jours après sa nomination, l’élue a estimé sur France Inter qu’il y avait « des différences à faire » entre collectivités locales, promettant « des propositions » pour « répondre à leurs préoccupations », en particulier celles des départements.

 

« La question aujourd’hui est : à quoi sert le Département ? » S.Cosserat

Des inquiétudes largement soulevées ces derniers jours, notamment au sein du conseil départemental des Hautes-Alpes, quand son président (LR) Jean-Marie Bernard annonçait sur Alpes 1 que l’institution pourrait se trouver « en cessation de paiement si l'État continue. »

Dans les Alpes de Haute-Provence, c’est tout simplement le risque de voir la disparition du conseil départemental qui est mis en avant aussi bien par des élus de la majorité que de l’opposition. Comme le soulignaient Sandrine Cosserat du groupe LREM ou le vice-président en charge des finances, Jean-Christophe Pétrigny.

 

« Nous sommes en train de travailler et nous allons faire des propositions (...) nous allons trouver une solution pour répondre à leurs préoccupations », Jacqueline Gourault.

 

Prendre en compte les spécificités territoriales

Selon la nouvelle ministre de la Cohésion des territoires, « il y a des niveaux de collectivités territoriales, comme par exemple les départements, qui ont de vrais sujets financiers qu'il faut traiter avec le gouvernement. » Rappelant que ceux-ci avaient à leur charge « la politique sociale », comme « les allocations individuelles de solidarité » ou « le phénomène des mineurs non accompagnés » et annonçant que « tous les départements ne sont pas au même niveau, il faut aussi une solidarité interdépartementale. »

 

A.Cam