- Alpes du Sud -
Jean-Yves Roux ne prône pas l’éradication du loup, mais il souhaite, dans la continuité du débat et de la résolution qui s’est tenue ce mardi au Sénat, que le canidé soit reconnu comme « nuisible et qu’on puisse faire des battues comme on le fait avec les sangliers. » Problème, l’Europe et la convention de Berne, protège le statut du loup. Mais le sénateur (DVG) bas-Alpin envisage pour sortir de l’impasse politique que représente le loup de contourner la difficulté grâce à la Directive « Habitats ».
Une Directive européenne datant de 1992, qui, si elle laisse le choix des méthodes et des moyens, entraîne une obligation de résultat. En l’occurrence, la Directive « Habitats » a pour objet « de contribuer à assurer la biodiversité par la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages sur le territoire européen des États membres où le traité s’applique. »