- France/Alpes du Sud -
C’est une rencontre inédite qui s’est déroulée ce lundi près de Lyon : maires et syndicats agricoles réunis autour de la table, pour s’opposer au prochain plan loup 2018-2023. Des propositions ont été faites et la menace est présente : s’ils ne sont pas entendus par le gouvernement, ils passeront à la vitesse supérieure.
Maires et syndicats agricoles veulent notamment enlever du prochain plan loup l’indemnisation des attaques selon les moyens de protection mis en place, mais aussi augmenter les moyens de la brigade de louveterie de l’ONCFS ,qui compte 15 tireurs en France. Enfin, ils souhaitent mettre en place le droit de tir de défense pour tout éleveur dont le troupeau est menacé.
« Pour nous c’est un moyen de protection. Mais il faut le mettre en place pour tous les éleveurs », Pierre Yves Bonnivard, président de l’USAPR
« On risque d’avoir des gens qui vont aller vers des actes illégaux » pour Nicolas Jaubert, le maire de Châteaufort dans les Alpes de Haute-Provence. Un maire qui craint les actes illégaux comme le braconnage.