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Alpes du Sud : des maires posent fusils en mains contre le loup

POLITIQUE / « N'obligez pas les maires à faire ça ! ». On le lit sur l'affiche de l'Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales qui demande un assouplissement de la procédure de prélèvement du prédateur dans le prochain Plan Loup dont deux maires des Alpes du Sud.

 

- Alpes du Sud -

 

Hier, l’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales (USAPR) a fait paraître un communiqué de presse avec un message on ne peut plus clair : « Loups : n’obligez pas les maires à faire ça ! », un slogan sur fond d’une photo où une dizaine de Maires est armée de fusils de chasse. Parmi eux le maire de Ventavon (05), Juan Moreno et le maire de Châteaufort (04), Nicolas Jaubert.

Un communiqué choc envoyé aux médias pour annoncer une conférence de presse le 6 novembre prochain, à la maison des agriculteurs de La Tour de Salvagny, dans le Rhône, la veille d’une réunion pour préparer le plan loup. Des élus qui disent non à « l’indemnisation des victimes des loups qui ne peuvent être conditionnée au bon usage des mesures de protection, parce que nombre de troupeaux ne sont tout simplement pas efficacement protégeables, malgré les bergers, les clôtures et les chiens ». Non, également aux « tirs d’effarouchement qui ne sauraient suffire à éloigner les prédateurs de leurs proies ! »

 

« Il y a urgence afin que personne ne soit obligé de recourir au braconnage et à l'illégalité »

Pour les maires, il faut que chaque troupeau puisse être activement défendu par « des tirs de défense ciblés mais aussi par des tirs de prélèvement partout où ils seront nécessaires, sans exclure le prélèvement de groupes de loups en situation d’attaque. » Ils réclament « une souplesse administrative ». En clair, ils souhaitent que tuer un loup ou une meute qui posent problème soit plus facile qu'actuellement, car il faut d'abord commencer par un tir d'effarouchement, puis un tir de défense et enfin un tir de prélèvement.