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Alpes du Sud : le coût de la vie pour les étudiants des Alpes du Sud, toujours plus élevé

POLITIQUE / Loyer, transports… le coût de la vie étudiante augmente trois fois plus vite que l’inflation, s’alarme l’UNEF. Aix, Marseille et surtout Grenoble ne sont pas exempts de ces augmentations.

 

- Alpes du Sud -

 

L'Union nationale des étudiants de France (Unef), premier syndicat de l'enseignement supérieur, vient de publier son étude annuelle. Il pointe notamment une nouvelle hausse du coût de la vie étudiante de 2,09 %, soit près du triple de l'inflation (0,7 % selon l’INSEE). Le syndicat qui avait déjà annoncé des hausses de 2% en 2014, 1,1% en 2015, puis 1,23% en 2016, à chaque fois bien plus soutenues que les progressions des prix à la consommation en général.

Principale raison : la hausse des loyers. Alors que le logement représente 53 % du budget des étudiants, le coût des locations des petites surfaces a augmenté dans 37 villes universitaires par rapport à l'année dernière. À ce sujet, l’Unef demande l’encadrement des loyers dans toutes les villes universitaires et une exonération de la taxe d’habitation pour les étudiants. Un encadrement des loyers qui devait concerner plus d’un millier de communes, mais qui n’a finalement été imposé qu’à Paris.

 

Loyer le plus élevé à Aix, plus forte augmentation à Grenoble

Les étudiants des Alpes du Sud, souvent amenés à faire le choix de la délocalisation devront débourser davantage pour se loger à Aix-en-Provence, Marseille ou Grenoble. En revanche pour les transports les prix restent les mêmes.

À Aix-en-Provence les loyers ont augmenté de 2,15% en un an. À Marseille, la hausse est moindre avec 1,47%, alors que Grenoble remporte la palme de l’augmentation en France avec  une hausse de 4,34%.

Côté transports, Marseille est la ville la plus chère avec une moyenne de 220 euros, contre 150€ pour Grenoble et 100€ pour Aix-en-Provence.

 

 

 

Contre la baisse des APL

Le syndicat demande également au gouvernement de renoncer à la baisse controversée de cinq euros par mois à partir d’octobre de l’aide personnalisée au logement (APL). Au-delà, l’Unef réclame la mise en place de « demi-tarifs » dans les transports publics, et un effort sur les bourses.

 

Le Mouvement des Jeunes Socialistes des Hautes-Alpes en appelle aux députés

Dans un courrier transmis aux députés LREM du département, Pascale Boyer et Joël Giraud, Elie Cordier, nouveau président des Jeunes Socialistes Hautes-Alpes, « alerte » les parlementaires sur « la situation financière qui est chaque année plus alarmante. » Souhaitant « être force de proposition et de travail », le mouvement des Jeunes Socialistes se joint à l’Unef pour « l’encadrement des loyers » dans toute la France. Il demande également « la mise en réflexion du développement d’une allocation d’autonomie pour tous les étudiants, afin que les étudiants n’aient pas à sacrifier leurs études en passant du temps dans un ou plusieurs petits boulots dans le but de survivre. »