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Alpes du Sud : «On voit là que derrière Macron, il y a surtout des socialistes qui sont là depuis très longtemps comme C. Castaner », C. Pierrel

POLITIQUE / Le chef adjoint à la présidence de la République confirme son entrée en campagne derrière F.Hollande et rejoint le sillon des antis Macron, en étrillant au passage Christophe Castaner.

 

- Alpes du Sud -

Si vous avez aimé la guerre pré-primaire de la droite, vous allez aimer la guerre du PS, ou quand les amitiés politiques volent en éclats en vue de la campagne présidentielle 2017. « Christophe Pierrel, le sniper anti-Macron du camp Hollande » comme le définit le Figaro. Dans un papier publié ce mercredi, le chef de cabinet adjoint de François Hollande n’y va pas avec le dos de la cuillère pour chasser les soutiens d’Emmanuel Macron à une éventuelle candidature.

 

Union de la gauche ? Déjà éparpillé façon puzzle

Déjà sur Alpes 1, Emmanuel Macron avait subi les foudres socialistes de Karine Berger, députée des Hautes-Alpes et de Christophe Pierrel. Mais celui-ci est allé aujourd’hui plus loin dans le dézingage politique envers celui qui était venu le chercher pour partager sa liste lors des élections régionales, le député PS des Alpes de Haute-Provence, Christophe Castaner. Un député qui déclarait hier sur Alpes 1 son soutient envers la personnalité de l’ancien ministre de l’Économie. Un soutien déjà menacé d’exclusion du parti par le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

Pression supplémentaire de la part du premier cercle de François Hollande, Christophe Pierrel sort l’artillerie lourde envers Christophe Castaner :  « On voit là que derrière Macron, il y a surtout des socialistes qui sont là depuis très longtemps comme Christophe Castaner, Gérard Collomb ou Pascal Terrasse. Ce n'est pas parce que la tête est neuve que les idées sont jeunes. Ce sont des habitués du changement de crèmerie, qui cèdent volontiers à l'attrait médiatique. C'est facile de se dédire en cours de route, moi je préfère avoir une ligne », assène-t-il. On entendra parler de lui « en militant actif » dans la campagne, dans le sillage de François Hollande. Quitte à faire le pari de l'impossible ? « Son atout face à tous les autres concurrents reste sa capacité à nourrir une vision et à prendre de la hauteur », déclare avec assurance le Gapençais.

Entre un PS en voie de perdition  dans les Hautes-Alpes, une fédération en roue libre dans les Alpes de Haute-Provence, voici venu le temps de la nouvelle machine à perdre, la désunion politique des leaders.