-Alpes du Sud-
Il veut incarner la droite décomplexée, celle « sans langue de bois, où la main ne tremble pas, qui dit les choses et qui assume » : Jean-François Copé était en visite dans les Hautes-Alpes ce mercredi. Le candidat à la primaire de droite est revenu sur la décision de François Hollande d’abandonner la déchéance de nationalité. « C’est une défaillance du gouvernement ». Insécurité : une « embauche massive » Face à l’insécurité, lui réclame un « véritable commandement avec l’embauche de 50.000 policiers, gendarmes, magistrats ou encore gardiens de prison » ; Des mesures qu’il financerait par des économies sur d’autres budgets, « notamment avec la fusion des départements et des régions ce qui permettrait de gagner 7,5 milliards d’euros ».
Jean-François Copé, après la résilience, la reconquête Jean-François Copé, qui a connu une « période de résilience » après l’affaire Bygmalion, dans laquelle il n’est pas mis en examen mais est placé en témoin assisté. « Je me suis senti trahi, j’ai été tellement sali. Il s’agissait d’une mise à mort en politique menée par certains de mes concurrents politiques ». Après 18 mois de silence médiatique, il est en reconquête des citoyens, « il faut changer la méthode de gouverner avec cette droite décomplexée ». Une droite qu’il oppose à une « droite populiste » et « la droite qui recule ». Sa méthode, qu’il veut « innovante » est de gouverner par ordonnance : « dès l’élection, prendre les 15 décisions capitales et évaluer au bout d’un an afin d’éviter les blocages syndicaux ».
Quant aux Alpes du Sud, Jean-François Copé veut créer une Agence de la Ruralité, financée à hauteur de 2,5 milliards d'euros, et qui développerait les transports, les services à la personne et le très haut débit.
