Une liste ouverte… mais sans MoDem
Pas de noms dévoilés pour l’instant, mais une ambition : « s’ouvrir à la société civile ». Quant à une possible liste commune avec le MODEM, alors que Stephan Blondel le président du Mouvement Démocrate dans les Hautes-Alpes regrette la fin de non recevoir de Christian Estrosi de faire liste commune, le candidat s’explique : « Je suis sûr qu’il y a des talents au sein du MODEM mais leur président François Bayrou a des positions contradictoires, tantôt avec l’UMP pour la mairie de Pau, tantôt avec le PS pour les présidentielles et tantôt seul pour avoir de l’argent dans les caisses du parti ».
Des coupes dans le fonctionnement de la région
Christian Estrosi compte bien faire des économies au sein du Conseil Régional pour faire face « à la mauvaise gestion socialiste » : cela passera notamment par le fonctionnement. « J’entends prendre un certain nombre de mesures, notamment ne pas renouveler un départ de vacataire sur deux », explique t-il au micro Alpes 1. Le candidat veut donc être celui de la gestion financière rigoureuse, alors que ses opposants le taclent déjà sur l’endettement croissant des collectivités sous son autorité : une dette passée de 83 millions d’euros au sein du Conseil Général des Alpes Maritimes en 2003 à 800 millions d’euros en 2009. Et un triplement de celle au sein de la communauté d’agglomération niçoise. Augmentation que Christian Estrosi explique par l’accroissement des membres au sein de ces collectivités.
Estrosi sur les routes du désenclavement
Christian Estrosi n’en a pas fini avec l’A51, et le chainon manquant entre la Saulce et Grenoble. Alors que l’aménagement a été repoussé à 2050 dans le calendrier fixé par le gouvernement, l’UMPiste compte bien faire pression, s’il est élu, pour que l’Etat tienne ses engagements. Quant au désenclavement ferroviaire, Christian Estrosi rappelle que la région « est autorité organisatrice des Transports Express Régionaux. Il faut discuter plus fermement, il y a certains accords que nous pourrions remettre en cause. Notamment sur les contributions sur les recettes reversées à la SNCF ».