Au cœur des revendications des syndicats, le projet de restructurer la SNCF, afin de réduire la dette du système ferroviaire de 40 milliards d’euros. Un projet qui diviserait en trois EPIC, établissements publics à caractère industriel et commercial, alors que les organisations de cheminots réclament de longue date un système unifié au sein d’une seule entreprise publique. Elles pointent déjà la séparation entre SNCF, qui gère le trafic, et RFF Réseau Ferré de France qui gère les rails. Francisco Murillo, représentant CGT Cheminots au sein de la ligne des Alpes a expliqué au micro d’Alpes 1 en quoi consisteront ces EPIC : « le premier est une gestionnaire de structure unifiée, qui travaillera sur le rail. Ensuite l’EPIC transporteur chargé des activités comme leÂÂÂ fret, TER, TGV. Le troisième épic est une mascarade, qui est censée gérer les fonctions des personnels, une sorte de ressource humaine ».
Le
danger de ces EPICS, selon Francisco Murillo, est « qu’en 2019 au bout du processus, le
gouvernement retirera le pôle public et certains EPIC deviendront privés ».
A noter que l’assemblée générale CGT qui s’est tenue ce jeudi à Gap a réuni une soixantaine de personnes, le mouvement de grève, lui, a été suivi entre 60 et 70% dans les Alpes du Sud.