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Alpes du Sud : numérique et foncier, leviers du développement économique

Camille Jankowski et Pierre Vollaire étaient les invités d’Alpes 1 Live ce mercredi

Alpes du Sud - Quels sont les leviers du développement économique des deux départements des Alpes du Sud ? C’est la question que se posent la Mission de Développement Economique des Alpes de Haute-Provence et Hautes-Alpes Développement. Deux structures dont la mission est la promotion des départements afin d’attirer les entreprises.

Par quoi passera le développement économique des Alpes du Sud ? Si dans le 05 beaucoup d’acteurs tendent à dire que le désenclavement routier sera le levier, pour le 04, l’A51 a déjà arrosé une bonne partie du département, notamment le Val de Durance et le Pays Manosquin où l’activité a explosé. Reste la question du Pays Dignois qui est à la traîne. « Nous misons vraiment sur l’économie numérique, le tourisme, le sport et le loisir. Il est évident qu’il y a de l’économie derrière tout cela », a déclaré Camille Jankowski, secrétaire générale de la Mission de Développement Economique des Alpes de Haute-Provence. « Il ne faut pas toujours entendre le tourisme comme ballade », a-t-elle ironisé, « par exemple, en ce moment, nous avons des projets que nous accompagnons sur une usine d’assemblage de vélo électrique. Ce sont des projets similaires à ces derniers qui peuvent être intéressants pour la ville de Digne », a conclu l’intéressée.

Et pour attirer les entreprises sur le reste des Alpes de Haute-Provence, un atout semble important. Camille Jankowski ne manque pas de le rappeler. « Je pense notamment au foncier disponible avec la raréfaction du foncier et de l’immobilier sur la métropole Aix-Marseille, le Val de Durance bénéficie de nouvelles entreprises et devient vraiment attractif. En plus, nous avons la chance d’avoir des prix compétitifs », a-t-elle souligné à la radio Alpes 1.

Du côté des Hautes-Alpes, la promotion du territoire passe aussi par le soleil et la qualité de vie. Le président a précisé que Tallard a eu le pôle Polyaéro grâce à « une qualité d’aérologie qui ne se trouve pas ailleurs ». « Nous disposons de 330 jours de vol dans le département, c’est pourquoi un pôle comme Tallard avec un taxiway attire des entreprises petit à petit et qu’une filière se développe », s’est réjoui Pierre Vollaire.

Une qualité qui devient la matière première d’un autre support de développement : le numérique. « Tous les jours, les achats de tablettes et de mobiles augmentent. Vous avez des bassins dans les Hautes-Alpes, comme celui de l’Embrunais par exemple, dans lequel vous avez des stations de sports d’hiver comme les Orres, un patrimoine historique, sans oublier le lac de Serre-Ponçon. Aujourd’hui, la mise en valeur et la commercialisation de l’ensemble du site passe irrémédiablement par le numérique », a terminé Pierre Vollaire.

A noter qu’un concours est ouvert dans les Hautes-Alpes : j’aiunebonneidee.com. Il s’agit de développer l’idée d’une application web ou mobile, qui pourrait à terme devenir une start up.