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Kem One – Arkéma : pourquoi pas la nationalisation dit la CGT

Le député PS et président du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence, Gilbert Sauvan, doit être reçu à l’Élysée, ce mardi soir

Alpes de Haute-Provence – Le député et président du Conseil Général socialiste des Alpes de Haute-Provence, Gilbert Sauvan, doit être reçu à l’Élysée, ce mardi soir, par Michel Yahiel, conseiller social de François Hollande. Gilbert Sauvan « demandera l’intervention de l’Etat pour répondre à l’inquiétude de l’ensemble des salariés de la filière pétrochimique » dans le dossier Kem One - Arkéma, peut-on lire dans un communiqué de presse du parlementaire.

Il y a huit mois, le pôle vinylique d’Arkéma, devenu Kem One, a été vendu pour un euro symbolique, au financier Gary Klesch. Mais l’homme d’affaire suisse a attaqué, début mars, le chimiste français car selon lui, Arkéma a transmis de « fausses informations » lors de la transaction. Gary Klesch réclame 310 millions d’euros d’indemnisation. Aujourd’hui, certains élus comme Gilbert Sauvan et la CGT réclament l’intervention du Gouvernement.

Le délégué CGT de l’usine Kem One - Arkema de Château-Arnoux-Saint-Auban (environ 60 salariés Kem One), n’hésite pas à employer le mot « nationalisation ». « On demande le départ de Klesh et on aimerait que l’Etat nationalise et prenne des parts dans notre société. Pourquoi pas le temps de retrouver un industriel », explique à la radio Alpes 1, Philippe Bertrand. « On va droit dans le mur », estime le syndicaliste qui assure que « beaucoup de sous-traitants ne sont pas payés. On a des factures en millions d’euros qui ne sont pas réglés ».