Il y a huit mois, le pôle vinylique d’Arkéma, devenu Kem One, a été vendu pour un euro symbolique, au financier Gary Klesch. Mais l’homme d’affaire suisse a attaqué, début mars, le chimiste français car selon lui, Arkéma a transmis de « fausses informations » lors de la transaction. Gary Klesch réclame 310 millions d’euros d’indemnisation. Aujourd’hui, certains élus comme Gilbert Sauvan et la CGT réclament l’intervention du Gouvernement.
Le
délégué CGT de l’usine Kem One - Arkema de Château-Arnoux-Saint-Auban (environ
60 salariés Kem One), n’hésite pas à employer le mot
« nationalisation ». « On
demande le départ de Klesh et on aimerait que l’Etat nationalise et prenne des
parts dans notre société. Pourquoi pas le temps de retrouver un
industriel », explique à la radio Alpes 1, Philippe Bertrand. « On va droit dans le mur »,
estime le syndicaliste qui assure que « beaucoup
de sous-traitants ne sont pas payés. On a des factures en millions d’euros qui
ne sont pas réglés ».