Hautes-Alpes - Vingt mois après la fermeture du
centre Elan de Val-des-Prés, le tribunal administratif de Marseille doit se
prononcer, ce mardi, sur la conformité de cette fermeture. Un recours administratif
avait été déposé par le CMSEA, le Comité
Mosellan de Sauvegarde de l’Enfance, de l’Adolescence et des Adultes, dont
dépendait le centre d’action psychopédagogique Elan. L’établissement briançonnais
qui comptait vingt-quatre salariés était chargé du suivi d’adolescents en
rupture. Il avait été contraint de fermer ses portes sur décision de la
préfecture des Hautes-Alpes, en juillet 2010, après un audit commandé par le
conseil général des Hautes-Alpes. Selon les conclusions de cet audit, le centre
Elan n’avait pas répondu « aux
demandes de mises en conformité » du bâtiment. L’établissement
affichait un passif de 700 000 euros au moment de la fermeture.
« Cette fermeture est un gâchis. Le plan social a coûté 700 000 euros. Les deux tiers des salariés n’ont toujours pas retrouvé un emploi », a précisé Patrick Lespinasse, ancien délégué syndical. « Le CMSEA conteste la fermeture qui est injuste sur la forme et sur le fond. L’établissement présentait une véritable spécificité pédagogique et recrutait sur l’ensemble de la France », a expliqué à la radio Alpes 1 le directeur pédagogique du CMSEA, Abdelali Fahime.
« Cette fermeture est un gâchis. Le plan social a coûté 700 000 euros. Les deux tiers des salariés n’ont toujours pas retrouvé un emploi », a précisé Patrick Lespinasse, ancien délégué syndical. « Le CMSEA conteste la fermeture qui est injuste sur la forme et sur le fond. L’établissement présentait une véritable spécificité pédagogique et recrutait sur l’ensemble de la France », a expliqué à la radio Alpes 1 le directeur pédagogique du CMSEA, Abdelali Fahime.
Photo http://marseille.tribunal-administratif.fr/