Hautes-Alpes - Il faut continuer de négocier, mais négocier calmement pour défendre l’hôpital de Briançon. C’est la position prise par Chantal Eyméoud, maire d’Embrun, conseillère régionale et candidate UMP/Nouveau Centre aux législatives, sur la 2ème circonscription des Hautes-Alpes. Elle était l’invité d’Alpes 1 vendredi midi. Chantal Eyméoud qui dénonce la manifestation « coup de poing » de samedi dernier, portée par la municipalité de Gauche à Briançon. Elle souhaite plus de dialogue avec l’Agence Régionale de Santé, qui prévoit la fermeture du service réanimation de la ville en 2016 : « Ca n’est certainement pas en se heurtant, en s’opposant, en essayant de faire changer d’avis le directeur de l’ARS avec ce type de manifestation, que l’on y arrivera ». La maire d’Embrun a donné sa vision des choses pour obtenir le maintien de la réanimation à Briançon : « Il faut qu’on arrive à démontrer l’utilité aujourd’hui et demain, quand on aura d’avantage de fréquentation avec les Italiens, et encore demain ou après-demain avec un élargissement du fonctionnement de l’hôpital de Briançon sur d’autres concitoyens. Il faut qu’on soit en capacité de faire cette démonstration, et il faut de tout façon anticiper les différents problèmes que l’on rencontre, notamment de déficit », a spécifié Chantal Eyméoud.
Sur d’autres sujets d’actualité, elle s’est dit « favorable au tunnel sous le Montgenèvre », tout en travaillant sur l’aboutissement de l’autoroute A51, même si « c’est le transport ferroviaire qui sera avant la route ». Sur le projet RTE de construction de deux lignes 225 000 volts dans les Hautes-Alpes, Chantal Eyméoud soutient le projet et prône toujours la négociation pour « enfouir les lignes là où c’est possible », mais « on ne peut pas tout obtenir ».
La conseillère régionale est aussi revenue sur son investiture, délivrée par l’UMP, alors qu’elle était en lice face à Victor Berenguel, conseiller général et maire de Savines-le-Lac. Le secrétaire de la fédération UMP des Hautes-Alpes qui n’exclut pas de se présenter seul, même sans l’étiquette de son parti : « L’unité, elle est indispensable s’il on veut gagner. Si nous partons désunis, évidemment ça ferais le jeu de nos adversaires », a rappelé Chantal Eyméoud sur Alpes 1.
