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Cadarache tire les leçons après l'intrusion de Greenpeace

Deux membres de Greenpeace ont tenté de s'introduire sur le site de recherche nucléaire du CEA de Cadarache, tôt, ce lundi matin

Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Quatre sites nucléaires français, cibles de militants de Greenpeace France ce lundi matin. Ces activistes ont mené une « action commando » à Nogent-sur-Seine, près de Paris, à Blaye dans le sud-ouest, à Chinon dans le centre, mais aussi au sein du CEA de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône. Un centre de recherche nucléaire, sur lequel plus de 4 100 personnes travaillent et qui est situé à proximité du projet ITER. Une opération coup de poing pour dénoncer la fragilité et les failles de sécurité des sites nucléaires. « L’objectif était de dénoncer la fragilité de nos installations nucléaires en montrant qu’on pénétrait comme on voulait. Le 2ème objectif était de dénoncer les manquements de l’audit de sécurité nucléaire, commandé par le gouvernement et qui ne contient aucune analyse des risques d’agressions externes non naturelles, comme l’intrusion, le risque terroriste, la chute d’avion sur un réacteur, le virus informatique ou d’autres facteurs humains extérieurs », a précisé sur Alpes 1 Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires au sein de Greenpeace France. Un évènement qui a été pris très au sérieux par Bernard Besnainou, de la direction du site de Cadarache : « il y a un retour d’expériences à prendre en compte et utiliser pour améliorer les dispositifs de sécurité ». A noter que le Chef de l'État a assuré que « la totalité des audits » sur la sûreté nucléaire serait publié car « la transparence, nous la devons aux Français ».