Hautes-Alpes - Il l’avait dit, ils l’ont fait. Les anciens
salariés ont interpellé les élus lors du conseil municipal de Gap, ce vendredi
soir. Comme un coup de poker, une dernière chance. L’imprimerie Louis-Jean,
fleuron de l’économie gapençaise, a été placée en liquidation judicaire le mois
dernier. Les ex-salariés ont demandé au maire, qu’il reclasse comme employés
municipaux au moins 10 personnes. « C’était
une promesse de son prédécesseur Pierre Bernard-Reymond, il y a de ça 7 ou 8
ans. Et Roger Didier
lui-même nous avait dit qu’il ferait tout pour nous aider ».
A cette demande, Roger Didier a indiqué que sa ville subissait également les secousses de la crise et que malheureusement il doit « respecter une équité de traitement » envers les demandeurs d’emplois gapençais. Déçu par la réponse, les ex-salariés ont remis un C.V. au maire en main propre, précisant que 31 autres suivraient.
Au conseil municipal, Roger Didier a tout de même indiqué qu’il interviendrait personnellement auprès de la Préfète des Hautes-Alpes pour demander qu’une cellule de reclassement, permettant d’augmenter les chances de retrouver un emploi, soit mise en place.
A cette demande, Roger Didier a indiqué que sa ville subissait également les secousses de la crise et que malheureusement il doit « respecter une équité de traitement » envers les demandeurs d’emplois gapençais. Déçu par la réponse, les ex-salariés ont remis un C.V. au maire en main propre, précisant que 31 autres suivraient.
Au conseil municipal, Roger Didier a tout de même indiqué qu’il interviendrait personnellement auprès de la Préfète des Hautes-Alpes pour demander qu’une cellule de reclassement, permettant d’augmenter les chances de retrouver un emploi, soit mise en place.