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Bernard Allard-Latour sceptique sur le budget du département des Hautes-Alpes

La majorité a décidé de réduire de près de 10 millions d’euros l’enveloppe des investissements. Une nouvelle saluée par la gauche. Et pourtant, le vote de l’opposition n’est pas acquis.

Hautes-Alpes - Un nouveau logo trop cher, pas utile en période de crise. C’est la position de Bernard Allard-Latour, maire de Rémollon et conseiller général des Hautes-Alpes,, co-leader du groupe Gauche d'opposition au Conseil général. Il était notre invité sur notre antenne jeudi midi. Bernard Allard-Latour dénonce une nouvelle marque qui ne met en valeur que l’aspect montagne et ski des Hautes-Alpes, et omet le sud du département.

Autre sujet abordé par Bernard Allard-Latour, le prochain budget du département. La majorité a décidé de réduire de près de 10 millions d’euros l’enveloppe des investissements. Une nouvelle saluée par la gauche lors de la dernière séance plénière. Et pourtant, le vote de l’opposition le 13 décembre prochain n’est pas acquis. « Dans une période où on doit resserrer les boulons, pourquoi effectivement faire des dépenses qui ne sont pas nécessaires ? » a-t-il regretté sur Alpes 1 ajoutant, « nous savons que l’investissement va baisser de 20%. Maintenant, encore faut-il savoir où on va prendre ces 20%. Je ne sais pas du tout ce que la majorité fera. »

Au sujet de l’intercommunalité, Bernard Allard-Latour a dénoncé un mariage forcé entre 37 communes et la ville de Gap, le projet présenté par la Préfète des Hautes-Alpes. « Je crois qu’il faut effectivement que Gap ne reste pas seul, c’est une évidence.  Moi, je suis favorable à ce qu’on y aille par étapes. On aurait pu faire la 1ère ceinture gapençaise avec des communes immédiates à Gap, pour commencer à mieux se connaitre et travailler ensemble. »

Concernant le projet RTE de deux lignes à haute-tension, Bernard Allard-Latour demande une meilleure prise en compte de l’aspect touristique du département. « Je sais qu’il y a des problèmes, il faut donc augmenter la puissance […] mais ça veut dire aussi qu’il faut se donner les moyens de faire de l’enfouissement des lignes », a-t-il annoncé sur Alpes 1.