Une enquête publique s’est terminée vendredi dernier
(28 octobre). Une fois les résultats connus, la préfecture décidera des mesures
à mettre en place avant la fin de l’année. Ce PPRT a deux objectifs :
réfléchir à l’urbanisme du futur mais surtout consolider l’actuel. L’usine
existe depuis 1917, en 1973 elle devient Sanofi et elle s’est convertie dans la
chimie pharmaceutique depuis 1996.
Les années passant, la zone industrielle s’est développée tout autour. Trois sites sont touchés par ce plan : la concession Mercedes, le garage Citroën et le magasin de bricolage Point P. Ils devront faire des travaux onéreux : consolider les façades en cas d’explosion et créer un espace de confinement en cas de nuage toxique. Le directeur de l’usine Sanofi ne craint pas ce plan. Philippe Lyx depuis 2006 « nous avons investis 20 millions d’euros pour prévenir tous risques. Aujourd’hui c’est certains on fait tout pour ne pas exposer les riverains ».
La municipalité est défavorable à ce PPRT. Le
député-maire, Daniel
Spagnou, craint que ce plan « oppose » les riverains et l’industriel qui « cohabitaient sans difficulté sans cette loi ».
Daniel Spagnou
parle également d’un risque de manque de développement économique « par le gel du foncier ». Il
souhaite que la loi soit modifiée pour notamment introduire le principe de
pollueur payeur.
Les propriétaires des bâtiments impactés par ce PPRT n’ont pas voulu répondre à nos questions préférant attendre les décisions de la préfecture.