Jean-Luc Monteil est également revenu sur l’opération « J’aime ma boîte », qui favorise le rapprochement entre salarié et patron. « Il ne faut pas oublier que l’entreprise est un intégrateur social », a ajouté le patron des patrons.
Les risques psychosociaux font également partie de ses chevaux de bataille. Des RPS ayant pour cause « une société qui ne va pas bien. L’entreprise est un maillon de la chaîne où l’on relève le mal être. Les RPS sont le moins présents dans les entreprises privées que dans l’Education nationale, la fonction publique ou les collectivités territoriales. Le management d’un patron est meilleur », a-t-il noté.
Enfin, dernier dossier abordé : le paradoxe entre la croissance des entreprises et le chômage qui ne diminue pas dans les Alpes de Haute-Provence. « Il y a une véritable incohérence entre l’évolution du business et la situation de l’emploi. On a pointé 1 700 contrats de travail avec des entreprises intérimaires étrangères. S’ils avaient été recrutés sur le bassin du département, ça aurait diminué le chômage de 10 % », a regretté Jean-Luc Monteil.