Alpes de Haute-Provence - La victoire de la gauche aux
sénatoriales était prévisible selon Eliane Bareille. La conseillère régionale
et maire de Malijai était l’invité d’Alpes 1 Live ce lundi midi. Selon elle,
« il ne fallait pas être fin stratège »
pour imaginer un autre scénario, après que la droite ait perdu les dernières
cantonales et régionales. «
Ce sont
les grands électeurs qui élisent, il était évident que les sénatoriales
allaient être difficiles », a-t-elle précisé. Deux points de la
politique du gouvernement n’auraient pas convaincus selon l’élue : les
communes rurales qui n’ont pas été rassurées par la réforme des collectivités
territoriales et le schéma intercommunal. «
Les élus locaux ont eu l’impression de ne pas être écouter »,
selon Eliane Bareille. Cantonales et régionales perdues par la droite… faut-il
imaginer un scénario identique pour les Présidentielles ? Selon Eliane
Bareille, «
c’est un autre
combat. Il faudra se poser la question de qui gouverne et qui est capable de
sortir le pays du marasme et de la crise ». Selon elle, Nicolas
Sarkozy paraît être encore le candidat de la droite «
capable de mener la
France ».
Autre question qui se pose après
les sénatoriales : la place de la femme en politique. En effet, 77 femmes
siègeront contre 266 hommes. Si l’élue conçoit qu’il est toujours difficile
pour les femmes de s’imposer face à des « hommes qui ont du mal à laisser leur place », elle précise
qu’elle a toujours été contre la loi de la parité. « Je crois que les femmes ne doivent pas être là par des quotas, mais
parce qu’elles ont la volonté d’y être ».
Concernant les législatives,
Eliane Bareille annoncera en fin d’année si elle est candidate ou non sur la
circonscription du député sortant, Jean-Louis Bianco. Circonscription sur
laquelle deux représentants de la droite sont candidats : Marie-Anne
Baudoui Maurel, conseillère d’opposition à la mairie de Digne les Bains, et
Michel Vitenet, maire d’Oraison. « Je
ne veux pas rajouter à la division de la droite », a conclu Eliane
Bareille.