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Henriette Martinez demande le développement du ferroviaire

La députée des Hautes-Alpes était notre invité Alpes 1 ce midi

Hautes-Alpes - « Je soutiendrais Nicolas Sarkozy et m’investirais à fond dans la campagne présidentielle ». Le ton est donné par Henriette Martinez. La députée de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes était notre invitée ce lundi sur Alpes 1. Elle est revenue sur la batterie de réformes lancées par le chef de l’Etat. « Si elles n’ont pas de conséquences immédiates, elles en auront demain. Elles étaient indispensables pour remettre la France sur la voie de la modernité », a-t-elle précisé à l’antenne.

Henriette Martinez est également revenue sur son annonce de ne pas se représenter aux législatives de juin 2012. Mais également sur son parcours et ses 14 ans passés au sein de l’Assemblée Nationale. « La réalité, c’est que la classe politique dans les Hautes-Alpes ne m’a jamais soutenue lorsque je me suis présentée. Mais ça ne m’a pas empêché de gagner. Ces mandats m’ont été donnés par le peuple, ce qui incarne la démocratie », a expliqué la députée. Avant de préciser qu’elle partait « sans amertume ni regret ».

Autre dossier, vieux de trente ans, sur lequel elle est revenue : l’autoroute A 51 entre Grenoble et Gap. Lors de son pique nique annuel, le dimanche 4 septembre dernier, Henriette Martinez a insisté sur le fait qu’il fallait se résigner. Le chaînon manquant ne se ferait pas. « Je ne comprends pas que l’on engage les gens dans l’erreur à croire encore à des chimères », a-t-elle confié. Durant cet été, Henriette Martinez avait interpellé le Ministre des Transports cet été, Thierry Mariani, sur la nécessité d’une amélioration d’une desserte ferroviaire. Réponse du gouvernement : une mission sur le train sera confiée au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable. Une réponse jugée « insuffisante » par la députée. « Je ne demande pas le TGV dans les Hautes-Alpes, car nous ne l’aurons pas et il faut réfléchir à des mesures alternatives », a-t-elle précisé.