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Gap : éclaircie dans les comptes, mais des questions sur l'impact de la rigueur

Ce vendredi soir, en conseil municipal, les élus gapençais ont adopté les comptes administratifs 2010. En préambule, le maire a réagi à un courrier des syndicats concernant la "souffrance au travail" dans les services de la Ville.

Hautes-Alpes - Les finances étaient le gros morceau du conseil municipal de la Ville de Gap ce vendredi soir. La majorité de Roger Didier s’est une nouvelle fois satisfaite, par la voix du 1er adjoint François Daroux, d’avoir redressé la barre depuis 2008. A la fois sur l’autofinancement, la baisse du recours à l’emprunt pour les investissements, mais aussi une légère réduction de la dette. Une « embellie », mais « jusqu’à quand ? », s’est interrogé le leader du Groupe GAUCHE Jean-Claude Eyraud. Tous budgets confondus cette dette s’élève à 78 millions d’euros, selon lui, et les grosses factures arrivent pour la Ville, comme le stade de glace et la Rocade. Au final, le compte administratif 2010 a été adopté avec les voix de la majorité et celles d’En Avant Gap, l’opposition de gauche s’est abstenue.

Mais, ce conseil n’a pas été que bataille de chiffres, puisqu’il s’est ouvert sur la question des risques psychosociaux pour les services municipaux, alors qu’un audit a été réalisé. Le socialiste Jean-Pierre Jaubert a épinglé la politique de rigueur menée par Roger Didier. Ajoutant : « Les hommes et les femmes ne sont pas des pièces comptables. » Roger Didier s'est engagé à recevoir les syndicats à ce sujet.

Concernant le schéma de la communauté d’agglomération de Gap, réunissant la Capitale douce et les communautés de communes de Tallard-Barcillonnette, Pays de Serre-Ponçon et L’Avance, il y a eu un vote unanime. Par contre, l’opposition a demandé à ce que le maire donne des gages aux communes rurales, inquiètes.

Enfin, les conseillers municipaux ont voté pour la mise en place à titre expérimental d’une patrouille équestre en ville et au Domaine de Charance cet été (du 14 juillet au 15 août), et la construction dès l’automne d’une aire d’accueil des gens du voyage, route de Chateauvieux, pour un budget total de 740 000 euros. 

Photo Archives Alpes 1.