Hautes-Alpes - Dans l'affaire de Pont-Sarrazin, les trois
jeunes mis en cause devraient éviter la cour d’assises. Initialement mis en examen pour viols
aggravés, séquestrations et violences volontaires, les trois Haut-Alpins pourraient
êtres prochainement jugés en correctionnel. Leur colocataire, une jeune femme
âgée de 24 ans, les accusait de l’avoir séquestrée, battue et violée entre mars
et juin 2009, dans une maison de Pont-Sarrazin, dans le Gapençais. Cette séquestration à domicile aurait été accompagnée
de sévices physiques et psychologiques.
Les trois
jeunes Haut-Alpins, une fille de 25 ans et deux hommes de 35 et 36 ans, sont aujourd’hui mis en examen pour violences volontaires en réunion et avec arme, à
l’encontre de leur ancienne colocataire, une jeune femme de 24 ans, originaire
également du département. Cette dernière affirmait avoir été frappée, mutilée
et violée avant de parvenir à s'enfuir.
Après deux ans d’enquête et de
procédures, le Procureur de la
République de Grenoble aurait récemment considéré que les faits
de viols et de séquestration ne seraient pas établis. Ces trois Haut-Alpins avaient
été initialement mis en examen par un juge d’instruction de Grenoble, en juin
2009, pour des faits de « viols
accompagnés d’actes de torture ou de barbarie, d’enlèvement, séquestration et violences
volontaires commises en réunion ». Ils avaient été incarcérés à la
maison d’arrêt de Varces (Isère) en détention provisoire entre juin et décembre
2009, avant d’être libérés et placés depuis sous contrôle judiciaire.
Reste à savoir si ces derniers seront finalement renvoyer en correctionnel comme le demande le Procureur ou s'ils seront jugés devant une Cour d’Assises. Dans ce cas précis, ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
Reste à savoir si ces derniers seront finalement renvoyer en correctionnel comme le demande le Procureur ou s'ils seront jugés devant une Cour d’Assises. Dans ce cas précis, ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité.