Patrick Galvain, le président de l’intercommunalité de l’Avance, déplore ce choix. Selon lui, accepter cette intégration aurait permis une représentation équilibrée des territoires, avec 24 sièges pour la CCVA, et 14 pour Gap. Mais aujourd’hui, il faut attendre 2013, et c’est le préfet qui sera entièrement aux manettes. Avec une répartition envisagée de 37 sièges pour Gap, 3 pour Chorges, La Bâtie Neuve et Tallard et un seul pour chacune des communes de moins de 1 000 habitants. Pour Patrick Galvain, le dossier a été trop politisé.
Le projet avait pourtant été voté par les élus gapençais, il y a tout juste une semaine. Le maire Roger Didier se dit triste et déçu d’un tel choix. Pour lui, c’est une perte financière. En effet, le calendrier aurait permis de créer une communauté de communes élargie avant le 31 décembre 2010. Et ainsi ouvert la voie à l’attribution dès le 1er janvier d’une dotation globale de fonctionnement.
Du côté de l’opposition gapençaise, Jean-Marc Passeron, conseiller municipal dénonce « l’irresponsabilité de la municipalité de La-Bâtie-Neuve et la méthode choisie par le Maire de Gap. C’est aujourd’hui l’échec personnel de Roger Didier qui n’a pas su jouer la transparence ». Et puis, le groupe d’opposition gapençais GAUCHE conduit par Jean-Claude Eyraud regrette, dans un communiqué, la méthode de « passage en force » du maire. La carte de l’intercommunalité sera achevée avant la fin du printemps 2013, par le préfet des Hautes-Alpes.
