Hautes-Alpes. Une voiture en tête de
cortège, diffusant chants de lutte et slogans, entre 800 et 1200 personnes ont défilé
dans les rues de Gap ce jeudi matin. Un rassemblement interprofessionnel à l’appel
de cinq syndicats, avec comme mot d’ordre principal les retraites, et qui a
débuté par une action symbolique en début de matinée. Plusieurs syndicalistes ont
bloqué l’entrée au public devant la préfecture des Hautes-Alpes. Le flot de
manifestants a ensuite rejoint le rond-point de l’Europe et remonté le
boulevard Pompidou jusqu’au rond-point du Cèdre, avant un « sit-in »
devant la cité administrative Desmishels. De nombreux secteurs professionnels
ont répondu présent : cheminots, Education nationale, santé, services
postaux, ainsi qu’un grand nombre de retraités. Tous ont exprimé leur
inquiétude face à un éventuel recul de l’âge légal de départ à la retraite
au-delà de 60 ans.
Les responsables syndicaux ont de leur côté jugé cette mobilisation « très satisfaisante », et notamment « supérieure » aux précédents rendez-vous du 23 mars et du 1ermai dernier. Ils demandent une « vraie consultation », et des « négociations avec tous les syndicats » au niveau national, comme l’expliquent Philippe Cottet, secrétaire départemental de la CGT des Hautes-Alpes et Patrick Prost son homologue de la CFDT 05. Pour eux la réflexion doit se faire sur le financement des retraites (notamment créer plus d’emplois et redonner du pouvoir d’achat), ainsi que sur la pénibilité du travail. La réforme actuelle ne serait qu’une réforme à « court terme ». A noter que comme au niveau national le syndicat Force ouvrière n’a pas pris part à la manifestation.
Les responsables syndicaux ont de leur côté jugé cette mobilisation « très satisfaisante », et notamment « supérieure » aux précédents rendez-vous du 23 mars et du 1ermai dernier. Ils demandent une « vraie consultation », et des « négociations avec tous les syndicats » au niveau national, comme l’expliquent Philippe Cottet, secrétaire départemental de la CGT des Hautes-Alpes et Patrick Prost son homologue de la CFDT 05. Pour eux la réflexion doit se faire sur le financement des retraites (notamment créer plus d’emplois et redonner du pouvoir d’achat), ainsi que sur la pénibilité du travail. La réforme actuelle ne serait qu’une réforme à « court terme ». A noter que comme au niveau national le syndicat Force ouvrière n’a pas pris part à la manifestation.