La cohabitation loups-éleveurs au centre des débats publics, judicaires et politiques, ce jeudi à Gap. Un chasseur de 34 ans, comparait à 14h devant le tribunal correctionnel de Gap pour destruction d’un animal non domestique-espèce protégée. Le militaire du 4ème Régiment de Chasseur, qui était en permission, est accusé d’avoir tiré sur une jeune louve à Esparron, le 7 décembre dernier, lors d’une battue de sanglier. Entre 3 000 et 4 000, éleveurs, agriculteurs et chasseurs sont attendus devant le palais de justice, selon les syndicats.
Huit associations se sont portées partis civile dans cette affaire dont France Nature Environnement, FERUS, ou encore l’URVN.
Côté politique, Henriette
Martinez propose d’autoriser les chasseurs à tirer le canidé pour permettre une
meilleure régulation. A noter, que la préfecture des Hautes-Alpes sera
exceptionnellement fermée l’après-midi. Une vingtaine de rues dans le quartier
du palais de justice sont fermés à la circulation jusqu’à ce jeudi soir, 20h.