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« Jeux Interdits » : une vision personnelle sur les JO 2018 et la vie publique

Jean-Marc Passeron revient dans les librairies. Il co-écrit avec son épouse un essai très personnel sur l'aventure olympique des Alpes du Sud et sa vision de la vie publique des Alpes du Sud. DÉCOUVREZ LES PRÉFACES DE CLAUDE GUÉANT, JEAN-CLAUDE KILLY ET GUY DRUT EN EXCLUSIVITÉ.

Après près d’un an de silence, Jean-Marc Passeron revient sur le devant de la scène. Le fondateur d’Alpes 1 et porteur du projet de candidature aux JO de 2018 sort le livre « Jeux Interdits » demain. Un volumineux essai écrit avec son épouse Sylviane Passeron. Un travail très personnel avec un retour sur l’aventure olympique des Alpes du Sud et une vision personnelle du milieu politique et de l’avenir des Alpes du Sud. Un livre préfacé par trois personnalités : Claude Guéant, ancien préfet des HA et actuel secrétaire général de l’Elysée et les deux membres français du CIO Jean-Claude Killy et Guy Drut.

Jean-Marc Passeron sera notre invité demain matin à 8h30.

Un livre qui s'appuie égalament sur un site internet www.jeuxinterdits.info

Découvrez les préfaces ci-dessous :

PREFACE

Par Claude GUEANT

Préfet des Hautes-Alpes pendant deux ans, de 1991 à 1993, c’est avec

beaucoup de plaisir que je préface cet ouvrage « Jeux Interdits » qui

relate le cheminement de cette région à la candidature pour les Jeux

d’Hiver de 2018.

L’aventure olympique fait toujours rêver, celle des Hautes-Alpes

en particulier. Retour aux sources les plus pures de la montagne et

de l’authenticité. Les habitants de cette région me sont toujours

familiers. Leurs qualités dans ce parcours pour l’olympisme

n’ont pas fait défaut : humanisme et solidarité, conviction et

détermination. Leur message était clair : dans un monde qui

change, dessiner la montagne du XXIe siècle.

Tout le territoire, toute la population jusqu’aux enfants des

écoles, se sont rassemblés pour porter cet idéal olympique,

comme ce petit garçon de CM1 qui m’a envoyé, à la présidence

de la République, un dessin de cette montagne que je connais bien.

Cet ouvrage restera un témoignage authentique de la montagne

pour demain. J’en suis certain.

 

Claude Guéant

Secrétaire Général de la Présidence de la République

Ancien préfet des Hautes-Alpes

Ouverture de Jeux

 

J’ai vu !

Par Guy DRUT

J’ai vu ces femmes et ces hommes des Hautes-Alpes et des Alpes du Sud se

lever pour briguer l’honneur d’organiser les Jeux Olympiques d’hiver,

J’ai vu l’énergie, belle et bénévole, pendant cinq ans de Jean-Marc Passeron et

son équipe pour mettre en valeur ce territoire,

J’ai vu, dans mon bureau, « la droite et la gauche » réunies au-delà de tout

clivage pour présenter et soutenir cette magnifique ambition,

J’ai vu, à Paris, à Val-d’Isère, à Marseille, Nathalie Simon si bien incarner cette

candidature faite d’humanisme et de sincérité,

J’ai vu, le beau dossier de Gap puis le séduisant projet de Pelvoux-écrins 2018

bien dans l’air du temps autour de ses valeurs environnementales,

J’ai vu, le 21 janvier 2009, la présentation réussie du dossier aux membres

du CNOSF « un peu bluffés » par la qualité du projet et la pugnacité des

intervenants,

J’ai vu, à l’occasion de cette aventure, le bénéfice de crédibilité et d’image

acquis par cette partie des Alpes que peu d’entre nous connaissaient avant cela,

J’ai vu, le 18 mars 2009, la déception et les larmes sur les visages de cette

équipe après le choix d’Annecy que nous soutenons tous aujourd’hui,

J’ai vu, leur réaction sportive et positive malgré la défaite car je sais qu’ils sont

convaincus comme moi des valeurs de l’Olympisme,

Les générations qui vont suivre verront, un jour, j’en suis presque certain, les

Jeux Olympiques d’hiver dans les Alpes du Sud.

Guy Drut

Champion Olympique

Membre du C.I.O.

Ancien ministre de la Jeunesse et des Sports

Ouverture de Jeux

 

Ah, l’Olympisme !

Par Jean-Claude KILLY

A  la lecture de ce livre, vous n’échapperez pas à une interrogation. Comment comprendre que des

femmes et des hommes ont pu engager cinq années de leur vie, corps et âme et bénévolement,

pour porter le plus loin possible un projet, un rêve : celui de briguer l’honneur d’organiser les Jeux

Olympiques d’hiver ?

La seule recherche de reconnaissance sociale n’explique pas autant de travail, de détermination et

d’abnégation. Outre les aspects purement locaux dont je n’ai pas connaissance, il y a derrière cet

engagement trois dimensions qui m’ont aussi guidé dans ma vie sportive, dans l’aventure des Jeux

d’Albertville et aujourd’hui au CIO.

Avant tout, il y a l’idéal Olympique. Sa force et son universalité peuvent transcender la nature

humaine par la quête de cet équilibre du corps et de l’esprit, par la recherche de cette harmonie

dans le développement de l’homme pour lui et dans son rapport aux autres.

Il y a ensuite cette volonté de viser l’excellence par le travail, l’écoute, la force d’âme. C’est ce que les champions

illustrent parfaitement par leurs victoires qui ne sont que l’aboutissement de ce parcours d’exigence.

Il y a enfin la volonté de servir, simplement et humblement, comme l’ont fait les porteurs de ce projet

pour préparer l’avenir de leur territoire et celui des générations futures.

J’ai été donc heureux de voir les Alpes du Sud s’engager avec conviction et dynamisme dans cette

magnifique ambition. Dans ce volontarisme exemplaire mêlé d’humilité, j’ai retrouvé les traits de

caractères de trois hommes de cette région qui ont croisé mes pas. Luc Alphand avec qui je sillonnais

les montagnes briançonnaises lorsqu’il était tout jeune. Jules Melquiond plus qu’un ami, un frère aux

vertus exemplaires et Honoré Bonnet pour lequel mon admiration n’a d’égale que la douleur ressentie

le jour de son dernier départ en l’église de Barcelonnette.

J’ai ensuite été séduit par le projet solide présenté par Gap, puis par Pelvoux avec le Briançonnais et

l’Italie voisine. C’est ce qui m’a conduit à dire aux décisionnaires que nous pouvions parfaitement

faire les Jeux dans les Alpes du Sud conforté par cette promesse de pureté du ciel, de lumière, de

Jeux en bleu et blanc, qui me laissent à penser qu’un jour en poursuivant sur cette voie les Alpes du

Sud, pourront avoir cet honneur.

J’ai enfin rencontré avec Jean-Marc Passeron, son épouse Sylviane ou encore l’ancien maire de Gap,

tous venus me demander quelques modestes conseils, des gens qui me laissent à penser que ce

massif des Alpes du Sud peut avoir de beaux jours devant lui. Loin de se contenter de marcher sur le

chemin, les Alpes du Sud semblent avoir décidé de l’ouvrir en particulier sur les enjeux de préservation

de la planète qui me sont chers et où le mouvement Olympique doit montrer l’exemple.

Dans ces premiers pas, dont la pertinence a été perçue jusqu’au plus haut niveau de l’état, ce territoire

a joué « à qui perd gagne » en préparant ses lendemains et en y ajoutant le fair-play visant à soutenir

pleinement, à présent, Annecy 2018.

Dans nos montagnes, pour se rencontrer et construire en commun, les gens n’ont pas d’autre choix

que celui de s’élever. C’est ce qui fait la force de l’âme montagnarde que les Alpes du Sud ont si bien

mis en lumière en s’engageant dans cette aventure où chaque étape est riche de bénéfice et illustre

si bien cette citation de Lao-tseu :

Le but n’est pas le but, c’est la voie. Jean-Claude Killy

Champion Olympique,

Membre du C.I.O.

Ouverture de Jeux